Christophe Minet (Lierneux) : "Heureusement qu’il reste des Simon André"

Après deux saisons comme T1 à Lierneux, Christophe Minet redeviendra simple joueur. "Trop de prises de tête", dit-il.

 Christophe Minet deviendra-t-il un jour le T2 de son ami Quentin Faymonville? Pas impossible.
Christophe Minet deviendra-t-il un jour le T2 de son ami Quentin Faymonville? Pas impossible. ©EdA - 30223204568 

Écrire que Christophe Minet est dégoûté serait exagéré. Mais il ne cache pas qu’il attend "depuis deux mois la fin de saison avec impatience". Après deux saisons comme T1 à la tête de Lierneux, il rendra son tablier pour redevenir simple joueur. "La raison ? Cela me prend trop de temps et m’occasionne trop de prises de tête, dit-il. La vie de famille, le boulot, le coaching, c’est difficile à combiner, d’autant plus que je suis devenu pompier volontaire depuis peu." Voilà pour les soucis d’agenda. Et les prises de tête, alors ? "Sur quinze joueurs, en P3, il y en a dix qui s’en foutent. Tu prépares un entraînement pour quinze le matin, à 18 h, tu te retrouves à huit. Cela me saoule au plus haut point. Sans parler des déconvocations du dimanche matin. Personnellement, même quand j’avais un mariage ou une communion, j’allais jouer mon match, puis j’y repassais après. Quand on pratique un sport collectif, on est censé jouer pour l’équipe. Si on ne pense qu’à sa petite personne, il faut jouer au tennis de table ou pratiquer un sport où l’on ne pénalise que soi. Heureusement qu’il reste des garçons comme Simon André qui sont présents 98% du temps et qui, lorsqu’ils doivent se déconvoquer pour une bonne raison, s’excusent dix fois."

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