François Reyter (Habay-la-Neuve): "On a accepté de souffrir"
Habay a fait le gros dos pour s’imposer à Manage (0-2). "On a moins bien joué au foot que d’habitude, mais on gagne", note François Reyter.
Publié le 09-05-2023 à 07h01
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François Reyter, c’était le scénario idéal pour Habay, avec l’ouverture du score à la 14’ ?
Oui. On a bien commencé. On s’était déjà créé une opportunité avant. Et on avait de bonnes sorties de balle.
Le secteur défensif a été mis sous pression par la suite ?
Manage a fait un gros pressing, avec trois avants qui jouaient haut. Ils étaient en 4-3-3. Et nous, globalement, on était à trois derrière, donc un peu coincés pour ressortir les ballons. On a pris moins de risque que d’habitude, on a moins fait le jeu qu’en championnat. On a réussi à faire le gros dos. Et on n’a pas concédé grand-chose. Ils n’ont eu qu’une occasion de la tête, sur phase arrêtée, juste avant la mi-temps. Thiebault (Bartholomé) n’a pas dû s’employer. C’était des passes en profondeur et des frappes non cadrées.
Et vous ? Le deuxième but ne tombe que dans les arrêts de jeu, sur penalty…
On a deux opportunités en contre, une très belle par Molinari et une autre par Copette. C’était vraiment un match de milieu de terrain. On a moins bien joué au foot que d’habitude. On a davantage laissé le ballon à l’adversaire. On a accepté de souffrir, en fait, mais on a gagné. C’est le plus important.
Physiquement, l’équipe a l’air au point en cette fin de saison ?
C’est clair. Deux, trois gars tiraient la langue en fin de match, mais dans l’ensemble, on est bien présent. Et ce qui est bien, c’est que Tournai a été en prolongation, donc ils seront peut-être un peu moins frais que nous. Cela peut jouer.
La suite, c’est donc à domicile contre Tournai. Il n’aurait pas mieux valu jouer à l’extérieur, au vu de votre bilan en déplacement ?
C’est sûr que notre bilan comptable est meilleur en déplacement. Mais pour tout le club, c’est une récompense de jouer à la maison. C’est bien pour tous les jeunes et les supporters. Et c’est tout de même mieux de jouer chez nous, que de faire 250 km en bus.
Que savez-vous sur Tournai ?
Pour l’instant, rien du tout. Je n’ai même pas encore regardé le résumé de leur match à la télé. Le coach avait envoyé quelqu’un sur place. Il nous en parlera cette semaine.
Vous n’êtes plus qu’à 90 ou à 180 minutes de la D2… C’est forcément dans un coin de la tête ?
Bien sûr. On ne s’est pas caché. On a toujours dit que si on se qualifiait pour le tour final, on jouerait le coup à fond. C’est un objectif. De toute façon, on sait qu’on doit gagner au minimum encore un match. Le plus important, c’est de gagner contre Tournai dimanche. Et s’il faut gagner un match de plus, ce serait contre un adversaire qu’on connaît. On ne doit avoir peur d’aucune équipe, de toute façon. Il faut rester concentré sur notre jeu. On a encore deux finales à jouer.
Pour vous, personnellement, une montée en D2, ce serait un sacré aboutissement…
Une vraie satisfaction, oui. Quand je suis revenu de Virton, il y a douze ans, j’ai commencé en P2 à Habay-la-Neuve. Ce serait magnifique de monter jusqu’en D2. Pour tout le travail effectué et les sacrifices, ce serait une belle récompense. Et au niveau des exigences, par rapport à la D3, je pense que ça revient globalement au même.