Cyclosportives: Julien Ponsard est d’attaque pour les Vosgiennes
Il reste sur deux succès. De quoi aborder la Granfondo Vosges avec un moral au zénith. Julien Ponsard espère décrocher son ticket pour les mondiaux.
Publié le 09-05-2023 à 18h05 - Mis à jour le 09-05-2023 à 18h06
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Deux cyclosportives en sept jours et deux victoires dans sa catégorie, celle des 40 ans. Julien Ponsard, 42 ans, tient la forme de sa vie en ce début mai.
Sur la Route thermale cycliste, à Vittel, le 1er mai, il finit 5e à l’arrivée. Dimanche, à l’Espace Cycles d’Étalle, il se classe 19e, au sein d’un groupe d’une trentaine d’éléments derrière cinq échappés.
De quoi aborder dans des conditions optimales le premier grand objectif de l’année.
"J’apprécie particulièrement les parcours vosgiens, dit-il. Ça tombe bien puisque le calendrier propose un triptyque intéressant: la manche de Granfondo dimanche, les Trois Ballons début juin et l’Alsacienne fin juin."
L’impact du SLC²
Avec ses 178 km, ses 3 500 m de dénivelé positif, le parcours dessiné autour de La Bresse s’annonce comme un sérieux examen pour le professeur d’éducation physique de Brevanne, d’autant que la lutte s’annonce serrée dans la quête des précieux sésames pour les mondiaux écossais. Même s’il restera d’autres possibilités comme la Schleck à Mondorf le 3 juin.
"L’an dernier, j’avais décroché la qualification, mais je ne m’étais pas rendu en Italie. Le parcours ne me convenait pas et la compétition se déroulait pendant la période scolaire", confie le coureur du SLC².
Or, cette année, l’UCI organise tous ses championnats mondiaux début août et pas très loin de chez nous, en Écosse.
Voilà qui doit inciter un maximum de nos spécialistes à jouer le coup à fond. Ainsi, dimanche, pas moins de dix éléments du SLC² s’aligneront dans les Vosges. Marc Thill, Jérôme Grâces, Claudia Gillard, Vincent Racelle, Jean-François Thiry, Muriel Urbain, Svenne Vangoethemdt, Steven Van Goidsenhoven, Romain Debry seront également au départ. "Non seulement la délégation sera importante, mais la présence du staff, avec Jean-Philippe Jamaigne, qui s’occupera des ravitaillements, est primordiale. Cela va même changer totalement ma course, car l’an dernier, j’avais à peine pu me sustenter ", insiste Julien Ponsard.
S’il a aussi revu sa préparation en travaillant énormément sur home-trainer, Julien Ponsard insiste, à raison, sur le rôle joué par tous les bénévoles qui s’impliquent au sein du club du président Bayan Qasem. Le SLC² grandit et permet surtout à ses coureurs de se préparer au mieux, organisant notamment des stages comme la semaine dernière dans les Vosges déjà, question de se familiariser au prochain défi.