François, Prévot, Leva et Huberty toujours au top : voici notre onze de la saison en P1
Dix des quatorze équipes de P1 sont représentées dans notre onze de la saison, qui reflète finalement l’homogénéité de la série.
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Publié le 08-05-2023 à 14h43 - Mis à jour le 08-05-2023 à 14h45
Ils sont 373, cette saison, à avoir inscrit leur nom au moins une fois sur une feuille de match en première provinciale. Sur bases des cotations attribuées lors de chacun des 182 matchs disputés cette saison (ou plutôt 180 puisque Freylange a déclaré forfait contre Vaux-Noville et que les joueurs du duel entre Oppagne et Freylange, arrêté après 40 minutes, n’ont pas été cotés), nous avons sélectionné onze garçons pour bâtir notre équipe type de la saison en P1. Les voici.

Gardien
Jeffrey Brault (Longlier). Il n’a pas battu le record de Dany Verlinden, qui avait gardé ses filets inviolés quinze matchs de suite entre le 3 mars et le 26 septembre 1990 sous les couleurs du FC Bruges. Mais combien de gardiens peuvent se targuer d’avoir, durant leur carrière, rendu huit clean sheets de suite ? Le portier longolard, capitaine de son équipe, a préservé ses filets du 17 février au 15 avril. En ne s’inclinant que 20 fois sur l’ensemble du championnat, le Français est l’un des grands artisans du sacre longolard.
Défense
Arnaud Burton (Sart). Avec ses capacités athlétiques dignes d’un All Black, il n’a pas dû perdre beaucoup de duels cette saison. Que ce soit dans la ligne arrière ou dans le milieu du jeu, il s’est révélé précieux par son volume de jeu et son impact physique. Il tentera de confirmer son excellente saison en P1 à l’échelon supérieur, sous le maillot de Mormont.
Nicolas Prévot (La Roche). La Roche était lanterne rouge au terme du premier tour et Nicolas Prévot ne pointait qu’en 47e position dans notre classement des cotations. Le couteau suisse rochois, à l’image de son équipe, a réalisé une incroyable remontée après la trêve. En faisant passer sa moyenne de 6,10 à 6,64 en un demi-championnat, il symbolise à lui seul la résurrection de son équipe. Aligné au centre d’une défense à cinq, et régulièrement propulsé aux avant-postes en fin de rencontre, il a joué en patron. Non content de tenir la baraque derrière, il termine meilleur buteur de son équipe avec 7 roses. À 33 ans, il part à Harre-Manhay par la grande porte.
Robin Moutschen (Arlon). Le fiston de Stéphane Moutschen n’a pas attendu sa majorité, qu’il atteindra fin août, pour se faire un nom en première provinciale. Du bas de ses 17 ans, il a affiché toutes les qualités d’un défenseur moderne, qui sait jouer avec ses pieds, le menton relevé. Logique qu’un club comme Habay ait mis le grappin dessus…
Milieu
Kévin Huberty (Freylange). Le capitaine a fait honneur à son statut. Que ce soit sur le terrain ou en dehors, il a tout tenté pour sauver un navire freylangeois en perdition depuis le début de championnat. À l’image de Nicolas Prévot à La Roche, il peut se regarder dans le miroir au moment de quitter son club. Son talent et sa mentalité exemplaire feront, assurément, le bonheur d’Ethe.
Adrien François (Arlon). Lorsqu’on a demandé, voici une dizaine de jours, à Thierry Lejeune, secrétaire de Sart, et Philippe Paquet, président d’Oppagne, quel joueur de P1 ils prendraient volontiers pour renforcer leur équipe, tous deux ont cité Adrien François. À bientôt 33 ans, le fils de Guy François se distingue par ses compétences de footballeur, mais surtout par ses qualités de leader. Le boss d’Arlon, c’est lui.
François Burton (Gouvy). Le médian des Orangés a beau avoir le gabarit de Peter Crouch, c’est avec ses pieds qu’il s’exprime le mieux. Sa capacité à se rendre disponible, sa qualité de passes, sa technique et sa vision du jeu font de lui le dépositaire du jeu gouvion.
Sébastien Leva (Assenois). Les Rouges font l’aller-retour et redescendent en P2. Leur capitaine aura pourtant montré, plus d’une fois, qu’il avait encore largement sa place à ce niveau à 34 ans. Ses crochets, son sens du démarquage et son redoutable pied gauche auront donné du fil à retordre aux défenseurs de P1. Il termine meilleur buteur de son équipe avec huit roses.
Tom Marthus (Chaumont). La jeune révélation de Chaumont est le meilleur élève de P1 au terme de cette saison, si l’on en croit notre classement des cotations. Il termine en tête avec une moyenne de 6,68 et facture un total de 14 buts. Impressionnant pour une première campagne à ce niveau, à seulement 18 ans. "On se doute, à Chaumont, qu’il n’est que de passage. Il fera carrière en nationale s’il continue de la sorte", annonçait Jonathan Schinckus dès novembre. C’est bien parti: Tom Marthus découvrira la D3 avec Richelle la saison prochaine et on n’a sans doute pas fini d’entendre parler de ce garçon qui peut évoluer tant en soutien d’attaque qu’en pointe.
Attaquant
David Perrin (Messancy). Terminer meilleur buteur en P2, c’est une chose. Réaliser la même prouesse en P1, c’en est une autre. Pichichi de P2A avec Nothomb la saison dernière (35 buts), David Perrin a confirmé à l’échelon supérieur. Le goleador de Messancy termine en tête du classement des buteurs avec 20 roses, donc cinq inscrites lors de la victoire 5-1 contre Houffalize. Il fait partie de ces garçons qui ont un 6e sens, celui du but.
Nicolas Bauduin (Vaux-Noville). Comme son équipe, il a nettement moins bien terminé la saison qu’il ne l’avait commencée. Le feu follet liégeois, qui retournera à Faimes cet été, a laissé sa carte de visite dans le Luxembourg en inscrivant 13 buts. Insuffisant toutefois pour assurer le maintien de Vaux-Noville.
