Cinq Habaysiens dans notre onze de D3
Une semaine après la clôture du championnat, en D3, on dresse l’équipe type "luxembourgeoise" de la série.
Publié le 05-05-2023 à 21h21 - Mis à jour le 05-05-2023 à 21h37
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/VJ3L2ZZ6DRDLPCLAW26O4VE62U.jpg)
Gardien
Aloïs Reichert (Habay-la-Neuve). Certains s’étonneront de la présence, dans notre onze, d’un gardien qui n’a disputé que quinze des trente matchs de championnat. L’alternance avec Thiebault Bartholomé imposée par le staff habaysien n’a toutefois pas empêché le jeune portier d’Habay, qui aurait été le n° 1 indiscutable dans bien d’autres clubs, de confirmer l’étendue de ses qualités. Avec son excellent jeu au pied, il a tout d’un gardien 2.0. Sacrée recrue pour Ethe.
Défenseu
François Reyter (Habay-la-Neuve). Les années se suivent et se ressemblent pour le capitaine habaysien, qui termine ce championnat avec le plus gros temps de jeu de son équipe (28 titularisations), une seule carte jaune dans le casier et six buts au compteur, ce qui fait de lui le 11e meilleur buteur "provincial" de la saison en D3. Quel clubman !
Denis Crèvecœur (Mormont). À l’instar de François Reyter à Habay, le pilier de la défense mormontoise déçoit rarement, même s’il prend un peu plus de cartes (6) et marque un peu moins (2) que son homologue habaysien. 34 ans, douzième saison au club et toujours aussi performant: un exemple pour tous.
Hugo Vialette (Habay-la-Neuve). Johan Cruyff disait que, pour bien jouer au foot, il fallait placer les éléments les plus doués techniquement dans la ligne arrière. Voilà qui explique sans doute pourquoi Hugo Vialette a pris autant d’importance dans l’arrière-garde de Samuel Petit. À l’aise en toutes circonstances quand il a le ballon dans les pieds, le défenseur français, formé à Virton, doit dépasser les 90% de relances réussies. Une excellente lecture du jeu qui a, d’ailleurs, tapé dans l’œil du champion rochefortois.
Milieu
Luka Micha (Marloie). De son propre aveu, le jeune citoyen d’On a été un peu moins performant que la saison précédente. Mais qui d’autre que lui pour animer le couloir droit de notre 3-5-2 ? Increvable, redoutable contre-attaquant et capable de placer une accélération de 70 m dans les arrêts de jeu, il tentera de confirmer, sous les couleurs de Rochefort, qu’il peut viser encore plus haut que la D3.
Thomas Day (Meix-devant-Virton). On attendait l’aîné, on a surtout vu le cadet des Day. Méchois le plus régulier de la saison, il n’a quasiment pas connu de mauvais jour. Sorte de Paolo Maldini à la sauce méchoise, aussi efficace comme arrière gauche que comme défenseur central voire médian défensif. Relanceur lucide, il a aussi fait apprécier sa frappe sur les coups de pied arrêtés. Auteur de quatre buts durant cette campagne.
Édouard Dehon (Marloie). La preuve qu’il ne faut pas nécessairement être un athlète pour être un excellent joueur de foot. Le Cinacien va plus vite que les autres… dans sa tête. Son toucher de balle et sa vision du jeu nettement au-dessus de la moyenne font de lui la plaque tournante de son équipe. Les deux mains doivent suffire pour compter le nombre de ballons qu’il perd sur un championnat.
Simon Poncelet (Habay-la-Neuve). Les Habaysiens ont perdu quatre matchs cette saison. Contre La Calamine et Marloie ? Poncelet n’était pas là. Contre Aywaille ? Idem. À Rochefort ? Il est sorti à la mi-temps, à 0-0. Une coïncidence ? Probablement pas.
Nathan Copette (Habay-la-Neuve). Il avait loupé le Top 5 de peu, il y a un an, au classement du Soulier d’or. Le meneur de jeu habaysien a donc remis l’ouvrage sur le métier et il termine le championnat avec des statistiques dignes des plus grands: 30 matchs joués sur 30 (25 comme titulaire), 15 buts et 14 passes décisives.
Attaque
Laurent Dewalque (Meix-devant-Virton). L’un des meilleurs réalisateurs luxembourgeois de la série, avec ses 15 roses. Il a marqué davantage cette saison qu’au cours de la précédente en P1. Au premier tour surtout, il a été plusieurs fois décisif en faisant apprécier la spontanéité de sa frappe de balle. S’il a connu un petit creux dans le dernier tiers de la saison, il s’est offert une jolie sortie en signant un triplé en 30 minutes contre Herstal.
Mourad Amrous (Mormont). Un artiste, un dribbleur, un technicien, tout cela, on le savait. Mais on a découvert cette saison que Mourad Amrous était, aussi, un redoutable finisseur. Ses 19 roses font de lui le deuxième meilleur réalisateur de la série derrière Mathieu Cornet. Après avoir planté un tiers des buts de son équipe, il quitte le Racing par la toute grande porte.