Libramont et Meix ne veulent pas se quitter: "Le pied, ce serait que les deux se sauvent"
Meix - Herstal : Dimanche, 15 h
Publié le 28-04-2023 à 20h05 - Mis à jour le 28-04-2023 à 20h09
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Philippe Petit, on imagine que vous craignez de revivre le scénario de l’an dernier ?
On avait mal géré, et même mal abordé, ce dernier match contre Ethe, en effet. Maintenant, les circonstances sont différentes et puis, après Ethe, on avait bien rebondi au tour final. C’est de cela qu’il faut s’inspirer, jouer pour gagner, sans trop d’arrière-pensées, en enlevant un maximum de pression négative.
Vous vous y êtes déjà évertué en semaine ?
Jeudi, on a programmé une petite collation avec le comité, après l’entraînement. Cela allait dans ce sens, oui. Il faut se dire que si on doit culbuter, ce ne serait pas une catastrophe pour le club, mais ce serait con toutefois parce qu’on a eu toutes les cartes en mains. Il y a un mois et demi, dans la tête de beaucoup, nous étions sauvés.
Un sentiment qui a pu provoquer un relâchement ?
Je ne sais pas. Si j’avais pu connaître les raisons, si j’avais eu la solution, je l’aurais appliquée. Je pense que c’est surtout dû à une mauvaise gestion des matches, notamment de nos temps forts et temps faibles.
Excès de nervosité alors que les revers s’enchaînaient ?
Je ne crois pas, mais on a peut-être accepté trop facilement certaines situations, je n’ai pas senti assez de révolte.
Vous avez aussi déploré plusieurs fins de match défavorables. Plusieurs de vos joueurs évoluent en salle avec Tintigny, cela a pu jouer sur leur état de fraîcheur ?
Non. Prenez un Thomas Day, il figure parmi ceux qui jouent le plus à Tintigny et pourtant, avec nous, il est bon de la 1re à la 90e minute. Des Laurent ou Gasparoto n’en souffrent pas non plus.
Ce vendredi (lisez hier), ils jouent pour le titre en D3 avec Tintigny. Vous n’avez pas peur que la fête se prolonge ?
Non, car je serai là pour jouer au gendarme (rires).
Pour en revenir à cette ultime journée, dimanche, encore une fois, ce sera peut-être vous ou Libramont…
Le pied, ce serait que les deux gagnent et se sauvent. Depuis le début, on en parle avec Sam et on peut le faire. C’est assez étonnant, ce championnat. Beaucoup d’entraîneurs de la série m’ont confié qu’en début de saison, Meix faisait, à leurs yeux, figure de candidat n° 1 à la descente. Mais pour l’heure, nous sommes toujours sauvés. Et les Libramont, qu’on croyait moribonds, qui s’attendait à les voir gagner à Rochefort ?
Herstal surprend aussi: plus d’argent, mais une équipe qui s’accroche…
Quelque part, c’est réjouissant parce que c’est la preuve que l’argent ne fait pas tout. On avait vécu la même chose avec Virton avant l’arrivée de Becca. Les Liégeois n’ont rien à perdre et je dois dire que je suis surpris de leur fin de parcours. Quand nous avons gagné 2-6 là-bas (NDLR: le 20 novembre), on sentait qu’il y avait déjà des soucis et nous étions presque convaincus que cette équipe allait plonger. Depuis lors, je pense qu’elle a trouvé un meilleur équilibre pour résoudre ses problèmes défensifs.
Rigo dans le viseur
Côté renforts, vous êtes toujours en quête d’un avant-centre ?
Pour l’heure, un garçon du Namurois, Augustin Rigo, s’entraîne avec nous. Il joue à Andenne (NDLR: bientôt 25 ans, 15 buts cette saison en P1 namuroise). Il suit des études d’ingénieur à Pierrard et ça l’arrangerait de jouer dans la région. C’est un bon attaquant.
Et il faudra aussi remédier au départ d’Eduardo Gasparoto vers Rochefort.
Effectivement. Ce n’est pas vraiment une surprise. On savait qu’il était suivi et il avait déjà des contacts avec d’autres clubs la saison dernière. Je suis content pour lui. Mais pour nous, ce ne sera pas simple de retrouver un joueur de ce profil, et surtout si jeune.