Le BAT Tintigny à 50 minutes de la D2
Le BAT 81 Tintigny sera sacré champion en D3 ce soir s’il bat Stavelot. Président et 2e gardien, Noam Ossaidene se livre.
Publié le 27-04-2023 à 17h19 - Mis à jour le 27-04-2023 à 17h24
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Noam Ossaidene, vous êtes le président du BAT 81 Tintigny. La tension monte à quelques heures du match décisif pour décrocher le titre en D3 ?
Le stress monte, en effet. Et encore plus pour moi car je devrai remplacer notre gardien Valentin Vaguet, qui est absent (voyage scolaire). Il ne s’attendait évidemment pas, en début de saison, à ce que l’on joue le titre sur le dernier match.
Tout est prêt pour faire la fête ?
Nous nous sommes donné le devoir de contacter un maximum d’anciens du BAT 81, ceux de la période 95-98 ou 2000, avec Karim El Sayed. Nous avons aussi proposé à tous nos sponsors de nous rejoindre. J’espère qu’on va accueillir la grande foule pour une fête qui se prolongera au carnaval de Bellefontaine.
Vous vous attendiez à vous retrouver dans une telle position ? Rappelons que vous montiez de P1…
C’est vraiment une surprise, nous l’avons déjà dit et répété. Cependant, avec des recrues comme Laurent et Gasparoto, qui étaient habitués à jouer avec d’autres éléments de l’équipe de Meix-devant-Virton, la sauce a directement pris. On a remporté le premier match contre Dison et tout s’est mis en place. On nous prenait pour un petit Poucet et ce n’était pas plus mal.
Avez-vous hésité à jouer le titre jusqu’au bout ?
Avant d’accepter la montée en nationale, nous avions déjà eu une réunion pour voir ce que ressentaient les joueurs. Il y avait des réticences, notamment au sujet des déplacements. Mais cela se passe bien. Stevy (le coach) dispose d’un minibus et cela crée une bonne ambiance. Maintenant, on sait qu’on ferait encore un autre pas en accédant à la D2. On ne sait même pas si on pourrait rester dans notre salle, qui est très exiguë. On n’a pas dû demander de dérogation pour cette année. On sait qu’on va rencontrer des équipes qui s’entraînent, des joueurs qui sont payés. Ce n’est pas du tout notre mode de fonctionnement. Et il faudra gérer des déplacements encore plus longs.
Comptez-vous vous renforcer pour la prochaine campagne ?
On se posera la question quand le titre sera dans la poche. Il faut d’abord battre Stavelot, qui n’est pas un oiseau pour le chat et qui n’aura rien à perdre.
Comment expliquez-vous la réussite de votre groupe ?
Ce sont des copains, mais on a également été surpris par ce que Laurent et Gasparoto ont apporté. En P1, on avait des joueurs qui avaient déjà fait leurs preuves, comme Masson ou encore Puffet. L’équipe peut également s’appuyer sur une bonne organisation au sein du club.
Avez-vous les reins assez solides au niveau financier pour faire le grand pas ?
On a pris l’habitude d’organiser quelques manifestations, comme du run&bike, un tournoi de pétanque… Les buvettes ne tournent pas trop mal. On a une petite cotisation. Et puis les joueurs se mouillent aussi en allant chercher des sponsors. Cela aide vraiment pour financer l’inscription de l’équipe. Et je comprends pourquoi certaines équipes baissent pavillon. De notre côté, on devrait pouvoir s’en sortir.