Foot (P2A): Rémy Protin croit dur comme fer au maintien de Jamoigne
Rémy Protin et Jamoigne vont jouer cinq finales dans un calendrier pas piqué des vers. La victoire de samedi contre Tintifontaine était indispensable.
Publié le 28-03-2023 à 19h00
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Samedi, Jamoigne a remporté 2-1 le derby contre Tintifontaine. Dans l’équipe des hommes de Lambot, un joueur s’est mis particulièrement en évidence, l’arrière latéral gauche, Rémy Protin.
Rémy quel parcours avez-vous suivi avant d’atterrir à Jamoigne ?
J’ai débuté à Rossignol, mon club formateur. Je suis passé par Les Bulles et par Tintigny, où j’ai fait deux passages. Je suis maintenant dans ma quatrième saison à Jamoigne.
On suppose que cette victoire contre Tintigny vous tenait à cœur. Comment avez-vous vécu ce derby contre votre ancien club ?
Nous savions que nous avions la capacité de jouer mieux au football que les Tintifontains. On connaît aussi leur capacité d’imposer un jeu très physique et de mettre beaucoup d’intensité dans leurs actions. Le terrain gorgé d’eau était clairement à leur avantage. Mais nous pouvons être fiers, car nous avons montré que nous aussi avons du répondant dans ce domaine. Ils ont été dangereux sur les phases arrêtées, mais au vu des nombreuses occasions que nous avons galvaudées en seconde mi-temps, notre victoire me semble incontestablement méritée.
Il y a quatre ans, Jamoigne présentait un projet très ambitieux avec Guillaume Oosterhof comme T1 et une armada de joueurs qui débarquaient en P2 venant d’échelons supérieurs, comme Simon Dupuis ou Martin Colette. Cela s’est terminé par un flop. Comment expliquez-vous cet échec ?
Votre constat est indéniable, mais je n’ai pas de réponse. On avait des noms, on s’entendait bien et Guillaume Oosterhoff était très apprécié. Il y a eu le Covid, Messancy était au-dessus du lot, mais il n’y a pas vraiment d’explication.
Trois des derniers cadres de ce projet, Mathieu Leurquin, Ryan Denis et Lucas Hubert ont annoncé qu’ils ne seront plus à Jamoigne la saison prochaine. Vous, vous avez décidé de continuer chez les Bleus Marine et Ciel.
Oui, je m’y trouve bien, j’habite à cinq minutes du terrain, il n’y a pas de raison que j’aille ailleurs. Je dois avouer que j’ai un peu hésité quand j’ai appris les départs de ces gars avec qui je joue depuis quatre ans.
Vous avez 31 ans, qu’est ce qui vous plaît toujours autant dans le football ?
Même si c’est parfois un peu compliqué, j’aime le côté collectif d’un sport d’équipe. Il procure des émotions fortes. Partager une fête dans le vestiaire après une victoire, comme nous l’avons vécu samedi, c’est génial.
Comment voyez-vous la fin de saison ?
On va se sauver. Notre calendrier n’est pas piqué des vers avec Bleid, Habay-la-Vieille, Vance et Tontelange. Notre déplacement de ce dimanche à Saint-Léger est crucial, mais j’y crois, nous sommes dans une bonne dynamique.