Pour Antoine Dufays, Bastogne a huit chances sur dix de se sauver
Bastogne et Assenois s’affrontent dans un duel à six points en bas de tableau. Antoine Dufays reste confiant. Bastogne - Assenois : Samedi, 20 h
Publié le 17-03-2023 à 11h00
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D’un côté, Bastogne, onzième avec seize points. De l’autre, Assenois, treizième avec une unité de moins. Autant dire que le stade des Récollets hébergera un match à six points ce samedi soir. "C’est aussi important pour Bastogne que pour Assenois, raconte Antoine Dufays. C elui qui ne réalisera pas un bon résultat ce samedi, sa saison sera fortement compromise. Si je suis confiant ? Je dirais surtout que nous sommes concentrés et que nous avons la rage. Notre chance, c’est que nous avons beaucoup de vrais Bastognards dans le noyau. Nous avons tous envie de sauver le club. Ce n’est pas comme si nous avions uniquement des joueurs de passage qui s’en foutent du club car ils savent qu’ils partiront l’année suivante. Cela nous tient à cœur de sauver le club."
Une rage que les hommes de Pol Leemans avaient pourtant laissée au vestiaire voici quinze jours face à Freylange, dans un autre match couperet. "C’était un jour sans. Le souci, c’est que nous en avons déjà eu plusieurs depuis l’entame de la saison, avoue Antoine Dufays. Ce jour-là, le plus dérangeant était la mentalité. Je n’ai pas eu l’impression que Bastogne voulait gagner ce match. Après, nous avons eu des semaines compliquées au niveau de l’effectif. Avec tous les absents, le coach a dû se creuser la tête pour trouver un onze capable de tenir la route. Mais maintenant, tout le monde revient. Le coach va enfin avoir des solutions. Et je pense que le groupe en avait besoin car quand tu n’as pas de concurrence, tu ne joues pas de la même manière."
Après Assenois, Bastogne enchaînera Sart, Oppagne et Longlier. Autant dire que la victoire ce samedi soir est encore plus indispensable. "M ais j’ai déjà remarqué que nous étions plus à l’aise face aux cadors de la série, dit Antoine Dufays. Nous prenons un point contre Longlier, nous gagnons à Sart et face à Oppagne, nous perdons alors que le match aurait pu basculer de notre côté."
"Que Givry n’inscrive pas une P1 juste pour emmerder le monde"
Si la situation est délicate, Antoine Dufays croit dur comme fer au maintien. "Nos chances de nous sauver ? Si tout le monde y croit et que tout le monde s’implique, je dirais que nous avons huit chances sur dix de poursuivre en P1, juge le milieu défensif de Bastogne. Après, tout va dépendre aussi du nombre de descendants. Et que va faire Givry ? Comme tout le monde, je lis ce qui se passe là-bas. Je vois que le président veut absolument garder une équipe en P1. Je sais que tout le monde se demande comment il fera avec tous les départs, mais l’an dernier, on disait déjà pareil pour la D3 et finalement, Givry a transféré une équipe. Après, s’ils font une équipe en P1 juste pour emmerder le monde, ce serait frustrant."
Si Bastogne ne réalise pas une grosse saison, Antoine Dufays, lui, répond aux attentes. Seul bémol, les cartons. Le médian en a déjà prix dix depuis l’entame de la saison. "C’est vrai que je croque régulièrement des biscottes, sourit Antoine Dufays. Après, le coach me demande aussi de mettre des sacoches dans le milieu (rires). Je prends déjà souvent des cartes de base et en plus, j’y vais gaiement dans les duels. Cela peut paraître impressionnant avec mon gabarit. Et si je tombe contre un gars qui joue bien le coup et qui hurle comme un goret au sol, cela influence l’arbitre. Maintenant, je ne pense pas que les arbitres m’aient pris en grippe pour autant. Et même si je prends souvent des jaunes, je n’ai pas été exclu cette saison, donc, je sais gérer mon match. En espérant que dire cela ne me porte pas la poisse ce samedi."
Avant de raccrocher, on a demandé à Antoine Dufays, qui bénéficie notamment de l’intérêt de Longlier, ce qu’il comptait faire pour l’an prochain. Sa réponse ? Il n’en a aucune idée. "Là, je suis vraiment dans le flou, confie-t-il. J’attends de voir ce qu’il va se passer. J’avais déjà eu des contacts les autres années, mais cette année, j’ai droit à pas mal de sollicitations."