Bouillon peut-il faire chuter le leader?
Invité surprise au sein de la N3 de Bouillon, Florian Pierson a su saisir sa chance. Et il espère bien faire trébucher le leader.
Publié le 16-03-2023 à 11h04 - Mis à jour le 16-03-2023 à 11h05
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Au repos le week-end dernier, Bouillon sera de retour sur le terrain ce samedi soir. Et c’est un gros morceau qui attend les hommes de Vincent Libertiaux puisque c’est Maaseik, leader de la série, qui effectuera le (long) déplacement jusqu’au chaudron bouillonnais. "Est-ce que nous avons une chance ? Comme c’est chez nous, j’ai envie de vous dire oui, répond Florian Pierson. Au match aller, Maaseik nous avait vraiment embêtés au service. Mais la salle est bien plus grande que chez nous, avec plus d’espace. Ici, on peut espérer que plusieurs services terminent dans les fenêtres. L’an dernier, nous avions aussi perdu là-bas avant de gagner chez nous. Athus a aussi accroché cette équipe à domicile. Donc, oui, c’est possible. Mais pour prendre des points, il faudra un très bon Bouillon. Tout le monde devra être à 200%, sinon, ce n’est pas la peine."
Et pour Florian Pierson, Maaseik est la plus belle équipe de la série. "Ce qui me frappe, c’est l’homogénéité de leur noyau, indique l’ancien joueur de Bertrix et Libramont. Peu importe quel gars est sur le terrain, le niveau est le même. Si un joueur sort, celui qui rentre est aussi bon que lui. Nous, nous n’avons pas cette profondeur de noyau, encore plus avec les blessés. Depuis l’entame de la saison, nous sommes toujours à la limite et chaque semaine ou presque, le coach doit bricoler."
Si Bouillon a soufflé le chaud et le froid depuis l’entame de la saison, Florian Pierson est par contre en train de vivre une année rêvée. Et pour cause, en début de saison, celui qui alterne avec Benjamin Dachy au libero ne devait même pas faire totalement partie du groupe. "Moi, je devais jouer avec la P1 dans le but de faire grimper l’équipe en Promotion, commente Florian Pierson. Mais après trois matches, il a fallu prendre une décision. Soit je restais avec la N3, soit j’allais en P1. Nous avons parlé avec le coach et le comité et il a été convenu que je restais en N3 toute la saison. J’avais eu l’occasion de participer à un tournoi de préparation avec l’équipe pendant l’été et le coach m’avait alors demandé de rester dans son groupe. J’ai eu un peu de chance avec les blessures, ce qui m’a permis d’avoir du temps de jeu. Mais la chance, je me dis que j’ai aussi su la saisir."
Toujours là l’an prochain
Et on s’en doute, entre la N3 et la P1, il existe un gouffre. "Mais c’est agréable de découvrir de nouvelles équipes et de nouvelles salles. Quand tu vas jouer à Maaseik, c’est hallucinant. Tu joues à l’endroit où tu vas voir l’équipe nationale. La convivialité ? Comme tu connais plus de monde en P1, c’est un peu différent. Mais nous avons fait quelques grosses troisièmes mi-temps cette saison aussi (rires). À Lommersweiller, je suis rentré à 4h du mat. Maintenant, quand tu as deux heures de route pour rentrer, tu ne commences pas à faire n’importe quoi."
Vincent Libertiaux l’a déjà dit, il voudra un remaniement du groupe la saison prochaine. "Ou est-ce que je serai ? Avec la N3, confie Florian Pierson . Moi, j’avais dit que si l’équipe se renforçait, je n’avais pas de raison de changer. Et c’est le chemin que nous semblons prendre. Et nous pouvons vivre une belle saison. Car ici, malgré le bricolage incessant, nous avons quand même le niveau de la cinquième place."