"Reconstruire avec des jeunes du coin"
Les dirigeants aimeraient reconstruire avec des jeunes du coin. Très bien, mais encore faut-il trouver un bon architecte…
Publié le 13-03-2023 à 16h15 - Mis à jour le 13-03-2023 à 16h16
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Depuis le départ du trio Huberty – Picart – Hatert, Givry ne cesse de s’enfoncer financièrement et sportivement. Passons le chapitre Raths et celui des "repreneurs" liégeois, autrement dit le volet consacré aux déboires extra-sportifs, pour se consacrer à l’aspect purement sportif. "L’objectif est d’inscrire deux équipes premières la saison prochaine, assure Christophe Coumont,"bras droit"du président Aubry. Mais je ne promets pas à 100% qu’on y arrivera. À l’heure actuelle, ça bouge sans trop bouger." Une dernière phrase assez révélatrice de ce qui se passe actuellement à Givry. Il y a bien quelques débuts d’idées, mais personne pour prendre le chantier à bras-le-corps. Or nous sommes déjà le 14 mars et il y a un noyau à reconstruire quasiment de A à Z. "Nous aimerions repartir avec des jeunes du coin, notamment des garçons qui ont été formés chez nous, et mettre en place un projet sur trois ou quatre ans, poursuit Christophe Coumont. Si on aligne une équipe en P1, on se doute bien qu’elle ne jouera pas les premiers rôles."
Jonathan Schinckus pas intéressé
Ne faudrait-il pas, en priorité, trouver un entraîneur dont le nom suscite le respect ? C’est certainement la première étape pour récupérer un minimum de crédibilité. Une certitude, ce ne sera pas Jonathan Schinckus. Si ce dernier semblait avoir le profil idéal (régional, ancien du club, libre et habitué à travailler avec des jeunes), il balaie l’idée d’un revers de la main: "Je n’ai pas été contacté. De toute façon, le projet de Givry ne m’intéresse pas du tout". Cela a le mérite d’être clair. Éric Picart ? On l’imagine mal replonger après l’année mouvementée qu’il vient de connaître. "Pour être franc, il ne faut pas seulement reconstruire une équipe, il faut reconstruire un club, constate Christophe Coumont. Le club n’est pas mort, mais les moyens humains et financiers sont très limités. Il y a aussi des jeunes derrière, pour lesquels il faut se battre. Je mesure cependant l’urgence de la situation. Si on veut rebondir, il faudra annoncer du concret d’ici la fin du mois."