José Jeunechamps (Virton): "Les joueurs ont refusé deux jours de congé"
L'entraîneur virtonais, content des progrès observés, se réjouissait surtout de l'impact mental de la victoire face au Standard.
Publié le 12-03-2023 à 10h28 - Mis à jour le 12-03-2023 à 13h16
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José Jeunechamps, on imagine que vous êtes satisfait de la combativité affichée cette fois ?
Oui, mais sur ce plan, je n’étais pas spécialement mécontent jusqu’ici. On gardait espoir. Si vous regardez nos derniers matches, celui-ci compris, et le nombre d’occasions, avec un peu de chance, on a 10 sur 12. Un bilan normal, logique, ce serait 6 sur 12, mais on n’en a récolté que 3. On gomme peu à peu nos lacunes. L’intensité s’améliore, on voit plus d’organisation, une meilleure collaboration avec les médians défensifs. Et concernant le nombre d’occasions, on est dans le bon. Deux expected goals de moyenne, c’est énorme. Aujourd’hui (NDLR : samedi), on pouvait mener 3-0 au repos, mais on aurait pu être punis en fin de match.
Car l’efficacité laisse encore à désirer ?
Oui. C’est une question d’efficacité, de confiance aussi. Que je peux comprendre quand on n’a plus gagné à domicile depuis si longtemps (NDLR: le dernier succès, contre Mouscron, datait du 3 avril 2022). Je suis content pour tout le club qui nous met dans les meilleures conditions. Et pour les joueurs qui s’investissent énormément. Depuis le début, je leur avais promis deux jours de congé en cas de victoire. Ils ont refusé, préférant préparer au mieux le match à Genk et attendre la semaine internationale pour avoir deux jours. Pour le moral de tout un club, il n’y a rien de tel de gagner et c’est enfin chose faite.
Vous étiez mécontent de l’entrée des réservistes une semaine plus tôt. On suppose que c’est différent cette fois ?
Oui, mais plutôt que réserviste, je préfère employer le terme d’impact player. Celui qui monte au jeu doit être un impact player. Pour notre équipe, hein ! Pas pour l’adversaire. Alors, on peut être déçu de s’asseoir sur le banc, mais quand votre équipe est dernière au classement, celui qui n’est pas titulaire a le devoir de se remettre en question.
Le bémol du week-end, c’est la victoire de Dender à Deinze…
Peut-être, mais on a décidé de ne pas regarder aux autres. C’est trop tôt. On prend match par match, on se met dans notre bulle, on essaie de prendre plaisir à jouer, à transpirer à l’entraînement et à transposer ça en match. On doit avancer par petits pas.
Le prochain, c’est à Genk qu’il faudra l’accomplir, chez un autre adversaire direct…
Ce qui me fait un peu peur, c’est la taille du terrain. Mais mes joueurs commencent néanmoins à comprendre que certaines courses sont inutiles, à faire les appels à bon escient et à éviter les pertes de balle qui pompent de l’énergie.