Le "marathon" gaumais de Julien Watrin

De retour dans sa Gaume natale après quelques jours axés sur le relâchement, l’athlète de l’AC Dampicourt a fait honneur de sa présence au cross-country organisé par son club à Bellefontaine, en début d’après-midi. Il y a remis des médailles et répondu aux nombreuses sollicitations des jeunes athlètes, ou de leurs parents, en quête d’une photo-souvenir ou d’un autographe. Il a aussi reçu un petit cadeau offert par son club de toujours. Au même titre d’ailleurs que Victoria Rausch. La hurdleuse belgo-luxembourgeoise, qui a aussi pris part à l’Euro (elle a disputé les séries du 60 m haies), sous les couleurs grand-ducales, a même pris le départ du cross court ce samedi, bouclant l’épreuve aux côtés de sa sœur Florence.

Julien Watrin, lui, n’a pas chaussé les spikes. Il faut dire qu’il a dû, dans la foulée, filer vers le stade Yvan Georges de Virton où il était attendu pour donner le coup de l’importante rencontre opposant l’Excelsior au Standard B. Quelque 1 800 personnes lui ont réservé une belle ovation. Le sprinter gaumais a ensuite suivi la rencontre depuis les business seats puis, lors de la 3e mi-temps, il s’est longuement entretenu avec Damien Broothaerts, le préparateur physique de l’Excelsior et ancien spécialiste du 110 m haies.

La journée, ou plutôt la soirée, du vice-champion d’Europe du 400 m s’est terminée au restaurant où il a retrouvé quelques amis de la région.

"Avec mon programme sportif et mes études, j’ai moins l’occasion de les voir, dit-il. Donc, lorsqu’une occasion comme celle-ci se présente, j’essaie d’en profiter."

Après ces quelques jours de relâchement, le recordman de Belgique va à présent s’atteler à la préparation de sa saison estivale et de son principal rendez-vous de 2023, les championnats du monde outdoor, du 17 au 23 août à Budapest. Début avril, il se rendra en stage en Turquie, en compagnie de ses entraîneurs et de quelques autres pointures de l’athlétisme francophone.