Cyclisme: examen d’entrée réussi pour Axel De Lie chez Lotto Dstny
Première sélection pour Axel De Lie dans les rangs des jeunes de Lotto Dstny. Au Grand Prix de Lillers, il termine 86e, dans le peloton.
Publié le 07-03-2023 à 15h07 - Mis à jour le 07-03-2023 à 15h08
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Axel, satisfait de votre escapade au pays des Ch’tis ?
Tous les commentaires allaient dans le même sens. Je crois avoir répondu aux attentes dans des conditions particulières. J’ai été informé de ma sélection la veille de la course. Or, ainsi que le prévoyaient mes plans d’entraînement, j’avais effectué trois grosses sorties les jours précédents.
Le plus compliqué à Lillers, c’était la distance, 185 km, ou la moyenne horaire, 42 km ?
La distance ne me faisait pas peur. J’ai déjà effectué bon nombre de sorties de plus de 200 km. Mais à un rythme nettement moins élevé (rire). Là, c’était du 42 km/h durant 4 h 30. Toutefois, par rapport à ce que j’ai connu, la grosse différence se situe dans le scénario de la course. J’étais habitué à des courses où ça roulait à la même allure du début à l’arrivée. Ici, ça s’excite jusqu’au moment où une échappée reçoit la bénédiction du peloton, puis c’est calme jusqu’à la dernière heure. Mais alors, il faut s’accrocher. Les vitesses sont autrement supérieures… Sincèrement, je ne m’attendais pas à une telle différence.
Quels points devez-vous améliorer en priorité ?
Je dois prendre plus de risques, ne pas me contenter de rester à l’abri à l’arrière du peloton. Je dois aussi trouver ma place dans l’équipe. Mais c’est la même chose pour les autres, je pense. On doit améliorer le collectif, apprendre à garder les roues. Toutefois, je le répète, pour un baptême du feu, ce n’était pas mal. D’autant que je dois être l’un des seuls à exercer le métier à mi-temps (rire). Pendant que je suis au magasin, tous les autres accumulent les stages ou entraînements. Et dimanche, il y avait tout de même des gars qui étaient au dernier Tour de France… Je connais mes qualités et mes défauts. Je sais surtout qu’il n’existe qu’un moyen pour arriver: travailler encore et encore.
Vous espérez tout de même intégrer un de ces jours l’équipe du frérot ?
Je n’en fais pas une fixation. Pour l’instant du moins. Je sais que je dispose de deux ans pour arriver à faire mon trou chez les pros. Je pense qu’un jour ou l’autre, des opportunités se présenteront car le calendrier est très chargé. De toute manière, je suis déjà certain d’être avec Arnaud au départ du Championnat de Belgique. Mon tour viendra, je le pense. En avril, en mai ? C’est moi, par mes prochaines prestations, qui détiens la réponse à cette question.
Là, je vais enchaîner avec une course aux Pays-Bas, puis avec un interclubs à Mol avant de finir le mois avec les cinq étapes de l’Olympia’s Tour dans le Limbourg.