Thibaut Philippot (Érezée): "Je ne suis plus intéressé par la P1"
Erezée reste plus que jamais en lice pour le tour final. Notamment grâce à son gardien de poche Thibaut Philippot, auteur de cinq clean sheets.
Publié le 01-03-2023 à 09h17 - Mis à jour le 01-03-2023 à 09h18
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Thibaut Philippot, vous venez de vous offrir une cinquième clean sheet entre les perches d’Erezée. Quel est le secret pour garder le zéro derrière ?
Il n’y a pas vraiment de secret, car c’est plus le travail d’un groupe que du gardien uniquement. Une fois que tout le monde tire dans le même sens tout au long du match, c’est plus facile.
Erezée est toujours bien en lice pour accrocher le tour final. C’est un objectif ?
À partir du moment où Erezée a participé au tour final l’année dernière, il est logique d’essayer une nouvelle fois de l’accrocher. Ce sont généralement des matches disputés et devant une belle assistance. Au niveau des forces, c’est la régularité dont on fait preuve depuis le début du championnat qui nous fait espérer qu’on peut l’accrocher.
La P1, est-ce que cela vous tente de la découvrir ?
Cela me tentait. J’ai eu plusieurs fois la possibilité d’y aller, mais j’ai préféré privilégier le temps de jeu et les déplacements de la P2C.
Le club n’est-il pas trop dépendant de votre buteur Julien Fiévet pour faire la différence, lui qui a marqué 21 buts (en marquant dans 12 matches sur 18) et qui rejoindra Oppagne l’an prochain ?
On ne peut pas dire que nous ne sommes pas dépendants de Julien. Maintenant, il a été absent deux fois cette année et nous avons récolté les six points mis en jeu. Mais il est clair qu’il est au-dessus du lot et qu’il a une réelle capacité à débloquer à lui seul des situations.
De l’extérieur, on sent qu’Erezée est un club qui vit. Est-ce le cas ?
C’est le cas et c’est le premier club où je ressens cela aussi. Il y a plusieurs activités durant l’année qui génèrent des bénéfices et qui font que le club se gère bien, sans se prendre la tête, et garde cet esprit familial qui l’a toujours caractérisé.
Avez-vous toujours un regard sur Melreux ?
Oui, je regarde les résultats et je suis d’ailleurs content que Melreux ait pris trois points à Waha. Ce n’est peut-être plus l’équipe et le groupe que nous avions les cinq dernières années et avec lequel nous avons fait d’excellents résultats, mais je souhaite à Yangi (NDLR: le surnom du coach de Melreux-Hotton Kevin Yangara) et sa troupe de se maintenir le plus vite possible, ce dont je ne doute absolument pas.
La tendance actuelle est de voir des gardiens qui mesurent deux mètres. Facile de se faire une place entre les perches quand on n’a pas cette taille ?
Le football a évolué. On juge un gardien sur son gabarit avant de voir les principales qualités de ce dernier. Maintenant, comment donner tort aux recruteurs d’aujourd’hui quand on voit l’impact physique proposé dans le football actuel.
Quel est votre parcours ?
J’ai fait toutes mes classes de jeunes en province de Liège, à Templiers, Amay et Huy, avant d’être deuxième gardien à Warnant. J’ai débarqué à Durbuy-Barvaux en 2009 et je n’ai plus quitté votre belle province depuis. J’ai joué Harre, Melreux et Erezée cet été, où je me vois bien terminer.