Maxime Nicolas, le défenseur qui se plaît en attaque
Maxime Nicolas n’avait plus entamé une rencontre officielle d’Ethe depuis le 4 août. Le défenseur central officiait dimanche comme n° 10.
Publié le 27-02-2023 à 11h16 - Mis à jour le 27-02-2023 à 15h19
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Un service précis vers Aurélien Joachim a permis, dimanche, à Maxime Nicolas d’ajouter à ses stats de la saison une autre donnée que celles qui mentionnaient ses absences pour blessure. Opéré du ménisque en novembre, après avoir espéré au préalable qu’un arrêt temporaire suffise à le rétablir, blessé depuis un match de Coupe contre Nothomb le 4 août, le défenseur d’Ethe a fait sa réapparition le 5 février, montant au jeu pour les cinq dernières minutes à Longlier.
Enfin, en parlant de défenseur, on ne sait si le terme est encore vraiment approprié pour ce qui le concerne. Car c’est dans un rôle offensif que l’ancien joueur de Saint-Léger est utilisé depuis son retour. Un rôle qu’il apprécie d’ailleurs. "J’ai une préférence pour le poste de n° 9, confirme-t-il. Maintenant, il faut aussi être lucide et savoir quelle est la place qui vous convient le mieux. Mes qualités sont avant tout celles d’un défenseur central, mais je prends plus de plaisir aux avant-postes. Marquer, faire marquer, c’est plus gratifiant qu’un bon retour défensif."
Au point de faire naître un peu de frustration lorsqu’on l’aligne dans l’arrière-garde ? "Non, répond-il. Voilà quelques années peut-être, mais avec le temps et l’expérience, on sait quand on a fait un bon match et rendu service à l’équipe. Et on en tire autant de satisfaction."
Si Maxime Nicolas est parfois utilisé aux avant-postes voire en soutien d’attaque comme dimanche (en l’absence d’Aubois), ce n’est pas tout à fait un hasard. Le Cassidje, qui fêtera bientôt ses 29 ans et travaille pour une société d’assurances à Luxembourg, a débuté dans un registre offensif. "Chez les jeunes du Lorrain, je jouais devant, rembobine-t-il. Quand j’ai rejoint Virton, je suis passé au milieu. C’est seulement lorsque j’ai intégré l’équipe première de Saint-Léger que j’ai encore reculé d’un cran. Comme latéral d’abord, puis en défense centrale avec Ethe. J’ai même dépanné quelques fois entre les perches de Saint-Léger, quand Maxime Pechon était absent."
À droite, non merci !
Ne parlez pas en revanche du côté droit à ce pur gaucher. "On m’y a aligné une fois avec Saint-Léger, se souvient-il. Contre Champlon, je pense. L’expérience a tourné court. Après une vingtaine de minutes à souffrir contre un ailier qui dribblait beaucoup, je suis retourné sur le côté gauche."
Et désormais ? "On verra, répond-il. Je joue où on me demande de jouer. L’important, c’est de prendre du plaisir. Je vous avoue que durant ma blessure, j’ai songé à arrêter. Un peu de liberté le dimanche ou en soirée, c’était très bien aussi. Mais dès qu’on remet les crampons, l’envie revient vite."
Et d’autant plus lorsqu’on occupe la tête du classement… "C’est vrai, conclut-il. C’est le jour et la nuit si l’on compare avec la saison passée. C’est bien d’avoir un rôle à jouer dans la série et ce serait bête de ne pas espérer au moins le podium. Mais je peux vous assurer qu’on ne ressent aucune pression par rapport à ça. On prend ce qui vient, on en profite, d’autant que les planètes semblent s’aligner en notre faveur. Comme dimanche contre Vaux, quand Hubert rate le 1-2 et prend une rouge dans la foulée."