A Virton, la défense à trois file aux oubliettes
L'option tactique de début de match n'a pas porté ses fruits à Dender. Mais le coach déplore surtout, et encore, le manque d'efficacité.
- Publié le 25-02-2023 à 10h16
- Mis à jour le 25-02-2023 à 11h20
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/EW3O2LXAL5BDHCB2EPTITV6XQE.jpg)
Face à Genk, José Jeunechamps avait opté pour une défense à trois (ou à cinq, c’est selon), mais il a vite changé son fusil d’épaule. Vendredi, à Dender, le T1 virtonais a remis le couvert après 15 jours de travail tactique pour peaufiner ses plans. Mais ceux-ci ont à nouveau échoué. Devant le désastre de la demi-heure initiale, il a opéré trois changements dès le repos pour revenir à une défense à quatre. "Effectivement, cela ne sert plus à rien d’insister dans ce sens, reconnaît le Sprimontois. Pourtant, c’est plus simple de défendre à cinq, de fermer les espaces derrière, mais des automatismes n’ont pas bien fonctionné."
Au-delà de ça, Jeunechamps ne peut une nouvelle fois que déplorer, et à juste titre, le manque d’efficacité des siens dans les deux rectangles. "Défensivement en première mi-temps, offensivement en deuxième, ajoute-t-il. Et on s’est trop laissé bousculer dans les duels au début de match."
"Les miracles existent en football"
Virton a concédé deux buts parfaitement évitables et n’a pu marquer que sur penalty. Si l’on excepte la victoire 3-4 à Dender, l’Excelsior n’a marqué que trois buts en sept matches depuis début décembre. "Pourtant, ajoute le coach, il y a eu des centres, des occasions en 2e période. Pas un joueur n’a baissé les bras malgré le mauvais début de match. Je trouve même qu’il y avait beaucoup de qualité de jeu après le repos, mais il manquait toujours un petit quelque chose dans le dernier ou l’avant-dernier geste. On doit retrouver en match la précision qu’on met à l’entraînement. On connaît nos axes de travail, on va encore insister dessus et on ne va rien lâcher. On n’a pas le droit, pour le club, les supporters, les dirigeants. Beaucoup nous voient déjà un échelon plus bas, mais les miracles existent en football. On ne doit pas faire de calculs. On n’en faisait de toute façon déjà plus beaucoup. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il nous faut une victoire au plus tôt."
L’Excelsior va désormais jouer deux fois à domicile, contre Deinze (4/3) et le Standard (11/3). Un 6 sur 6 est indispensable.
Perri: "Face au Standard, ça peut passer"
Matteo Perri, l’arrière gauche italien, aligné 11 fois au coup d’envoi avec Virton lors du 1er tour, était titulaire dans les rangs adverses cette fois. Il a dû quitter le jeu peu après l’heure. "Une douleur à l’arrière de la cuisse, peut-être un claquage, expliquait le Romain après la partie. On a souffert en 2e période. Ce penalty inutilement concédé a tout changé, sans quoi on aurait pu gérer facilement la suite. Virton nous a pressés, mais a peut-être usé d’un peu trop de ballons aériens et nous avons quelques bons gabarits derrière. Maintenant, face aux jeunes du Standard, une telle option pourrait bien porter ses fruits." Le joueur passé par la Sampdoria et Ascoli est aussi revenu sur son départ de Virton: "Pour les deux premiers matches de janvier, je n’étais pas repris (NDLR: il a été malade à la trêve et Bourdin venait d’arriver). Je me suis posé des questions. Allais-je encore être utilisé ? Et il y a eu cet intérêt de Dender. J’ai donc évoqué l’idée d’un départ auprès de la direction."