Angélique et Morane, mère et fille réunies à Libramont
Angélique Charlier a la chance d’évoluer avec sa fille, Morane, en R2 cette saison. La pivot savoure, mais veut avant tout veiller au plaisir.
Publié le 25-01-2023 à 09h17 - Mis à jour le 25-01-2023 à 09h18
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Après plus d’un mois sans match, Libramont a repris le chemin des terrains ce dimanche. À Esneux, qui fait partie des gros bras de la série, les Libramontoises ont opposé une belle résistance, mais sans pouvoir faire tomber les Liégeoises. "Nous avons perdu un peu trop de ballons et notre taux de réussite aux lancers ne doit pas être fameux. Je ne suis pas certaine que nous atteignons les 50%, glisse Angélique Charlier. L’autre souci, c’est que nous avons été en problème de fautes dans le final. Jalna Bouillon et Élodie Lemmer ont eu cinq fautes, Mathilda Eischen en avait quatre. Donc, nous n’avons pas su défendre avec la même agressivité."
Au repos le week-end prochain, Libramont reprendra face à Ganshoren, un concurrent direct. "Gagner à Esneux nous aurait permis d’être dans la bonne partie de classement, mais rien n’est mal fait, souligne Angélique Charlier. Il faut continuer à bosser. Le retour de Juliette Léonard ? Je l’attendais avec impatience. Elle amène sa hargne défensive, sa motivation, son envie de bien faire. Elle est importante pour le groupe. C’est une chouette fille et je suis contente de la retrouver."
Par rapport à l’an dernier, le bilan chiffré de Libramont n’est guère plus éblouissant. Mais dans la mentalité, c’est le jour et la nuit. C’est fini de voir des joueuses la tête baissée sur le terrain pendant quarante minutes. "L’état d’esprit est totalement différent, confirme Angélique Charlier. Nous jouons avec le cœur. Et c’est plus gai."
Cette année, Angélique Charlier a la chance d’évoluer avec sa fille, Morane Mernier, qui a intégré le groupe. "C’est arrivé plus vite que prévu, mais c’est génial pour moi, savoure-t-elle. Est-ce que je suis stressée quand elle monte sur le terrain ? Non, mais je suis plus attentive à ce qu’elle fait. Je sors un peu de mon match (rires). Un débriefing sur le trajet du retour ? Ah non, pas du tout. Une fois que le match est fini, c’est fini."
Si Angélique Charlier déménage dans la raquette, Morane Mernier, elle, a un profil différent. "Elle mesure 1,20 m les bras levés, sourit Angélique Charlier. Elle, c’est une meneuse. Le principal, c’est qu’elle s’amuse et prenne du plaisir. Si Logan m’a consultée avant de l’intégrer au noyau ? Nous en avons discuté pendant les vacances. Il m’a dit que si Morane était intéressée, elle pouvait venir s’entraîner avec nous. La première fois qu’elle a joué avec nous, elle était un peu estomaquée. Là, elle était dans le cinq de base, j’imagine que Logan est content de son investissement et qu’il s’agit d’une récompense. Elle ne rate aucun entraînement et se donne à 300%. Elle a progressé. Le premier match, elle était bousculée dans tous les sens. Cela va déjà mieux."