Robin Warrant : en avant toute, après le jury central
Robin Warrant espère conserver son titre francophone en cyclisme virtuel vendredi. Le reste viendra plus tard, après ses examens au jury central.
Publié le 17-01-2023 à 19h01
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Robin, tout comme l’an dernier, vous défendrez ce vendredi les couleurs provinciales au championnat FCWB d’E-cyclisme ou de cyclisme virtuel. Mais cette fois chez les juniors. Prêt pour le doublé ?
J’espère, en tout cas, monter sur le podium. Je sais que le danger viendra du Carolo Harry Van De Perre. Je l’avais dominé l’an dernier au francophone, mais il avait pris sa revanche au national. Un autre Hennuyer, Tom Breyer, vice-champion national junior 2022, s’annonce lui aussi comme un candidat sérieux. Au total, nous serons vingt-cinq, flamands et wallons, à vouloir aussi décrocher le sésame pour le national du 12 février.
Vous avez suivi une préparation spécifique ?
Cela fait une semaine que je m’entraîne exclusivement sur rouleau. Le tracé n’est pas très long: à peine 13 km, de Dottignies à Courtrai, mais il comporte quelques côtes et un long faux plat qui pourraient plaire aux puncheurs.
L’an dernier, vous avez signé une première moitié de saison remarquable, avec huit succès à la clef. Mais comment expliquer une seconde partie nettement moins probante ?
Je me suis payé une longue escapade à vélo. J’ai attrapé un parasite en mangeant des fruits de mer. Il m’a coupé dans mon élan. J’ai loupé le West Vlaanderen, qui constituait l’un de mes objectifs majeurs. Je n’ai été sélectionné que pour la dernière manche de la Coupe de Belgique. J’avais toutefois repris du poil de la bête, puisque j’ai été le seul élément du Chevigny à rallier l’arrivée.
Vous allez changer votre fusil d’épaule pour vos débuts chez les juniors ?
Oui, dans la mesure où j’ai décidé de quitter l’école pour me prendre en charge. Je me prépare pour le jury central. Les premiers examens débutent en mars ; les derniers, fin avril. C’est un beau challenge: en six mois, j’étudie les programmes qui portent sur deux ans, mais ce n’est pas si compliqué. Si je ne réussis pas tout, je repasserai en septembre ou l’an prochain. Mais je compte bien y arriver. J’aurais alors le choix: soit d’entrer à l’université, soit de consacrer toute une année au vélo. Mais c’est à moi de démontrer que j’ai le talent nécessaire pour m’imposer dans la catégorie et revendiquer une place plus tard chez les pros.