Avec le BCCA B, Benoît Bertrand veut retrouver le plaisir qu'il avait perdu fin 2022
Neufchâteau B se rend à Kain, une équipe que les Chestrolais ont battu en ouverture. Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts.
Publié le 13-01-2023 à 14h00
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Neufchâteau B avait débuté sa saison en s’imposant, à la maison, face à Kain. Mais depuis, les Tournaisiens ont décroché sept victoires pour prendre place dans le ventre mou du classement tandis que les Chestrolais, eux, plafonnent à quatre petits succès et à une bataille pour le maintien. "C’est clair que nos parcours sont différents, commente Benoît Bertrand. Cette équipe de Kain a remporté pas mal de matches. Et ce sera compliqué là-bas. Kain est très fort à la maison et c’est un long déplacement."
Si cette première sortie de 2023 est importante pour Neufchâteau B, ce sont surtout les deux autres rendez-vous de janvier qui risquent d’influencer la suite de la saison de Neufchâteau. A Andenne et puis à Ans, les Chestrolais, sans Dejardin et Duquenne ce samedi, n’auront pas le choix, il faudra gagner. "Tous les matches sont importants, précise Benoît Bertrand. Mais oui, si nous devons en perdre un en janvier, ce serait moins grave de perdre celui à Kain. La rencontre de ce samedi doit aussi nous servir à préparer les deux prochains matches. Nous devons en profiter pour reprendre de la confiance et du plaisir. Perdre en livrant un bon match, ce serait déjà une évolution par rapport à nos dernières sorties du premier tour. Il était temps que la trêve arrive."
« Ce qui n’allait pas en décembre ? Ah si je le savais… »
Et Benoît Bertrand le sait, Neufchâteau n’a que trop rarement répondu aux attentes cette saison. Bien trop irréguliers, les hommes de Nicolas Sturam sont capables du meilleur mais sont aussi régulièrement capables du pire. "Et je ne cache pas qu’il était difficile de prendre du plaisir lors du mois de décembre où ce n’était pas bon du tout, raconte le colosse des Chestrolais. Ce qui n’allait pas ? Ah, si j’avais la réponse. Globalement, rien n’allait. Défensivement, nous ne mettions pas assez d’intensité et offensivement, nous étions peut-être un peu trop individualistes. La trêve a fait du bien, cela a permis de couper, de se vider la tête. Toucher le ballon ? Ceux qui ne sont pas partis aux sports d’hiver ont pu continuer à s’entraîner."
Si Benoît Bertrand est important dans le jeu défensif, le Chestrolais sait qu’il doit amener davantage offensivement. "Je ne suis pas assez égoïste et je préférerai toujours faire une passe que de tenter un shoot. On me répète depuis des années que je dois plus prendre ma chance, mais ce n’est pas dans ma nature, confie l’intéress é. Après, je sais aussi qu’en R1, je dois amener plus."