Victor Lobet: « Ma meilleure saison en D1 »
Victor Lobet se livre à quelques heures de la reprise du championnat. Il ne prendra pas part au championnat provincial.
Publié le 12-01-2023 à 06h00
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Victor Lobet, Aye compte trois points d’avance sur le premier descendant, est-ce que cela sera suffisant pour aller chercher le maintien ?
Premier constat, on n’est pas descendant et comme vous l’avez dit, nous avons trois points d’avance. À signaler aussi qu’il y a trois équipes derrière nous puisque l’on a un point d’avance sur Tiège. Maintenant, on peut avoir quelques regrets sur ce premier tour. Je pense au match face à Vedrinamur où nous aurions dû nous imposer. Ou encore Sokah où l’on fait 10-66 à trois et Diest contre qui on aurait pu prendre au moins un point. J’estime donc que l’on aurait pu avoir deux points de plus.
« Jouer le coup à fond chaque semaine »
Vous allez démarrer ce deuxième tour face aux meilleures équipes de la série. Un calendrier qui vous convient ?
Cela ne me pose pas de problème parce que je pense, notamment face à Sokah, que l’on est capable de prendre des points. Il faut aussi voir avec quelle équipe les adversaires vont se déplacer. Braine, ça me paraît plus compliqué mais ça sera de toute façon une bonne répétition avant de jouer Rooigem, les derniers du classement.
On a vu que depuis le début de la saison que vous aviez une équipe compétitive chaque semaine. Ce qui n’était pas toujours le cas la saison dernière…
Contrairement à la saison dernière où l’on pouvait à coup sûr prendre des points contre les équipes à laisser derrière nous, avec la nouvelle division qui est bien plus forte, on se doit de jouer toutes les semaines à fond. La motivation est vraiment présente et c’est pour cette raison que l’on a quasiment joué chaque semaine au complet.
Personnellement, ça vous motive plus d’avoir chaque semaine des rencontres de ce niveau ?
C’est vrai qu’effectuer de longs déplacements et parfois avoir dû affronter des équipes à deux, ce n’était pas marrant. Chose que l’on ne verra pas cette année. Mais moi, ma vraie motivation, c’est avant tout de retrouver tous les samedis soir mes amis et disputer une bonne rencontre de ping avec quelques verres à la clé.
Sparring-partner pour les jeunes de la province
Et vous disputez sans doute votre meilleure saison à ce niveau avec 28 victoires pour 15 défaites…
Oui, sans doute. Avec quelques belles victoires face à Katchanov qui est série A à Diest ou encore face à La Villette Charleroi où je bats à la fois Danchenko et Wats. Et puis, je suis passé tout près d’autres victoires comme face à Vanvinckeroye ou Blondeau qui sont deux des meilleurs joueurs de la série. A contrario, je suis passé à côté de mon match face à Braine et à Tournai où l’on était seulement à deux à table. Quand on n’a aucune chance de victoire, il ne faut pas me demander la lune (rires).
Dimanche, prêt pour un septième titre provincial en série B ?
Non, je ne serai présent cette année. On joue déjà beaucoup de matches de championnat, je suis sparring-partner pour les jeunes de la province plusieurs fois par semaine et j’accompagne aux compétitions nationales. Cela fait déjà pas mal de choses et je veux garder du temps pour ma compagne et avoir un peu de temps libre pour faire d’autres choses.
Si je vous dis qu’actuellement, seuls deux joueurs sont inscrits en B…
N’essayez pas de me donner l’envie d’y aller, ça ne marche pas (rires). Plus sérieusement, je trouve dommage d’en arriver à un tel flop. Je pense qu’il y a un manque de motivation pour ce type de compétition dans notre province. Par contre, je sais que beaucoup sont inscrits pour jouer avec des amis en doubles. C’est comme ça… Je ne connais pas la solution magique pour faire revenir tous les joueurs à ces compétitions.