Nicolas Thieltgen, directeur de l’ITF d’Arlon : « Nous y gagnons en notoriété »
Le tournoi ITF Junior d’Arlon s’est terminé dimanche avec les victoires d’un Allemand et d’une Belge. Nicolas Thieltgen, le directeur du tournoi, dresse le bilan.
Publié le 12-01-2023 à 06h00
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Nicolas Thieltgen, vous avez passé une semaine à en épier les joueurs dans les moindres détails. Quel bilan en tirez-vous ?
Un bilan très positif. Le niveau tennistique était très élevé avec beaucoup de matches très accrochés et un tableau très compact avec des surprises.
Vous êtes un passionné de tennis qui suit de près le tennis international. Pensez-vous que les joueurs qui ont participé à un tournoi de ce type sont armés pour devenir les pros de demain ?
La technique de ces jeunes n’a rien à envier à celle de leurs aînés. Ils apportent une fraîcheur et une spontanéité qui fait plaisir à voir. Je pense notamment à ce « tweener », ce passing entre les jambes du belge Ethan Dasset contre la première tête de série. Ils vont devoir progresser en stratégie et jouer moins naïvement, mais on les retrouvera dans les tournois « Challenger » et même sur les tournois ATP pour les meilleurs.
Est-ce qu’un tournoi comme celui-ci est intéressant financièrement pour le club ?
Nous pouvons compter sur nos fidèles sponsors et sur une trentaine de bénévoles qui ont fait un travail remarquable. Cela nous permet de terminer avec un petit bénéfice, mais ce n’est pas l’objectif principal. C’est en termes de notoriété et de cohésion entre les membres que le club retire les principaux bénéfices de cet événement.
Quels sont les points forts qui ont marqué l’édition 2023 ?
Nous avons innové en organisant un « Kids Day », où les jeunes de notre club ont pu jouer avec les champions du tournoi. La communication a été fortement améliorée avec Mélanie Mouillard à la barre. Enfin, la soirée pizzas pour les joueurs, les coaches et les parents a serré des liens entre des gens qui ne se connaissaient pas nécessairement.
Le tennis arlonais n’est pas dans une période où il brille particulièrement au niveau sportif. Pourtant, Arlon est à la pointe avec l’organisation de quatre tournois internationaux. Comment analysez-vous cette situation ?
Je suis persuadé que ces tournois créent une émulation qui engendrera les progrès et les ambitions d’une nouvelle génération de jeunes. Ces tournois sont confiés à des clubs historiques qui disposent d’infrastructures de haut niveau et qui ont la volonté de s’investir dans une belle organisation, mais qui est lourde.
Fort de la réussite du tournoi de la semaine dernière, est-ce que le RTC Arlon est déjà sur la brèche pour le réorganiser en 2024 ?
Oui absolument. Nous espérons faire grimper notre tournoi en grade 3, ce qui nous obligera à offrir l’hospitalité aux participants à partir d’un certain stade de la compétition. Il y a des jeunes de la province et de notre club qui ont pour objectif de jouer ce tournoi dès qu’ils auront l’âge et le niveau. C’est important de ne pas les décevoir.