Hartert, 39 ans et toujours la même motivation avec Bertrix
S’il a débuté le volley à l’âge de 11 ans, Julien Hartert est toujours excité comme un gamin quand le match débute.
Publié le 12-01-2023 à 13h00
:focal(545x372.5:555x362.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/DI5LZKS3GRGF7EWBF452J7PJ3A.jpg)
Avant d’aller à Guibertin ce soir, Bertrix a repris l’année 2023 par une défaite (1-3) face à Walhain. Une défaite que Julien Hartert relativisait . "Je pense que notre adversaire a eu un peu peur dans le deuxième set, mais au final, Walhain n’a pas volé son succès, avoue l’intéressé. Il s’agit d’une équipe très expérimentée, qui tourne bien et avec un attaquant qui est monstrueux. Après, nous n’avons pas à rougir de notre prestation. Nicolas Maquet, notre roue de secours, a dépanné au libéro et il s’en est sorti avec brio. Nous sommes déjà contents d’avoir pris un set même si évidemment, nous aurions préféré faire mieux."
Outre la belle cinquième place au classement, l’autre motif de satisfaction du côté de Bertrix est la progression de plusieurs jeunes. Avec, en premier lieu, Théo Lambert. Le gamin est en train de grandir à la vitesse de l’éclair. "Lui, il est vachement prometteur, confirme Julien Hatert, qui a suffisamment d’expérience pour différencier un bon joueur d’un guignol. J’espère qu’il va venir à temps plein avec l’équipe de Promotion. C’est super d’avoir des jeunes, mais à un moment donné, il faut que la transition se fasse. Et elle peut déjà se faire en cours de saison. Théo ? C’est un garçon qui est assez complet. Il est très bon au poste" 4 "et étant donné ses qualités de réceptionneur, c’est un garçon qui sait enchaîner. Il a aussi une très bonne visibilité de jeu et malgré son âge, il parvient déjà à analyser le jeu et à jouer de manière intelligente. Ce n’est pas un bourrin qui va venir frapper comme un âne au filet sans réfléchir. C’est un garçon qui fera la différence dans les mois à venir. En plus, autre avantage, sa taille. Il n’est pas petit et il a une grosse détente. Il va falloir lui donner du temps de jeu et ce sera à nous, les plus anciens, de nous effacer. C’est la suite logique."
Parfois du repos le vendredi
S’effacer, Julien Hartert n’envisage pas encore de le faire complètement. A 39 ans, il fêtera ses 40 printemps en juillet prochain, le volleyeur a toujours des fourmis dans les jambes. "J’ai commencé quand j’avais onze ans, confie-t-il. Mais j’ai toujours la même motivation. Tant que j’ai le niveau, que je suis bien physiquement pour continuer et que je mérite ma place sur le terrain, je continuerai. Je reste assidu et je me donne toujours à fond. Le jour où je commencerai à flancher, il sera encore temps de s’arrêter. Mais même si je joue depuis des années, je suis toujours aussi mordu et toujours aussi content d’aller jouer. Faire le sac pour aller jouer un vendredi soir en déplacement, ce n’est jamais une punition. S’entraîner pendant la semaine ? Quand je sais m’entraîner deux fois, je le fais. Maintenant, quand nous avons match le samedi, il m’arrive de faire l’impasse le vendredi sinon, je le sens directement dans les pattes."
En attendant, Bertrix occupe la cinquième place au classement. "Content ? Oui et non. Cela nous ferait plaisir de monter sur le podium, poursuit le Bertrigeois. Maintenant, je ne sais pas si ce sera réalisable car il nous reste encore pas mal de boulot. Mais nous progressons. Encore plus quand on sait où nous étions au début de la saison dernière. Les automatismes sont là, et c’est motivant de jouer pour la première partie de tableau."