Samuel Petit ne regarde pas dans l’assiette de Durbuy
Habay-la-Neuve reviendra à trois points de la première place s’il gagne son match en retard à Durbuy, ce mercredi soir. Durbuy - Habay-la-Neuve : Ce soir, 20 h
Publié le 11-01-2023 à 06h00
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Samuel, savez-vous à quoi vous attendre ce mercredi soir, en allant affronter ce Durbuy-là, complètement imprévisible ?
Pas vraiment, non, mais je préfère regarder dans mon assiette que dans celle de l’adversaire. Ce qui m’importe, c’est qu’Habay poursuive sur sa lancée des derniers matchs, qu’il conserve ses valeurs d’unité, de respect.
Durbuy, privé de ses renforts du mercato, risque d’avoir un noyau très limité. Habay n’a pas droit à l’erreur ?
C’est un match piège. Mais je n’imagine pas mes joueurs prendre cette rencontre par-dessus la jambe, compte tenu des problèmes que Durbuy nous a posés à l’aller. Nous avions gagné 3-1, mais ils nous avaient donné du fil à retordre. Leur pressing nous avait mis plusieurs fois en difficulté. Je ne sais pas si l’équipe qui sera alignée ce mercredi ressemblera à celle du match l’aller, mais disputer un match en déplacement en semaine est toujours particulier.
Encore plus quand on doit disputer trois matchs en six jours ?
C’est évident qu’il y aura une rotation. Mes joueurs sont des amateurs, je ne peux demander aux mêmes garçons d’enchaîner les trois matchs. Le onze ne sera pas le même que contre Herstal.
Si vous gagnez, vous reviendrez à trois points du leader, Rochefort, qui a déjà perdu quatre fois, contre une seule défaite pour votre équipe. Si Habay remporte ce match de retard, il se posera en candidat au titre ?
J’ai un bon groupe, mais on ne boxe pas encore tout à fait dans la même catégorie que Rochefort. Il est important de rester humble. On l’a vu après notre 12 sur 12 initial. Je suis convaincu que si nous avions réalisé un 8 sur 12 à la place, nous aurions perdu moins de points par la suite. Il y a beaucoup d’équipes de qualité dans la série. Mormont et Marloie, que j’ai encore vu samedi contre Huy, en font partie.
Quentin Vandermaelen n’a pas encore joué une minute dans ce championnat, Manu Jacob à peine plus (57 minutes). Les pensez-vous capables, à leur âge, de revenir dans le parcours ?
Je ne pense pas que leur carrière soit finie, car ce sont deux garçons qui font beaucoup d’efforts pour revenir. Pour Quentin, c’est évidemment compliqué: il n’a participé à aucun des 64 entraînements collectifs que j’ai donnés depuis le début de saison. Mais il est toujours présent, il vient à chaque match. Et je suis convaincu qu’avec un Vandermaelen sur le terrain, ou un Raboteur, jamais nous ne nous serions fait remonter contre Libramont (3-3) et Richelle (3-3). Il peut apporter beaucoup à l’équipe, avec sa seule force de caractère.
Manu aussi, a un gros mental. Il accumule les pépins, mais ne baisse pas les bras. Avec sa qualité technique, c’est un joueur qui pourrait nous apporter énormément. Il correspond totalement à la philosophie que j’essaye de mettre en place.
Quid de Thomas Herman, qui n’a été titularisé que trois fois en championnat ?
Il a des qualités indéniables. Ce qui lui manque, c’est de la régularité. Il peut être le meilleur à l’entraînement le mardi et, le jeudi, ce n’est plus tout à fait le même joueur.
On dit que le mercato commence un peu plus tôt chaque année. Vous avez déjà un peu la tête à la saison prochaine ?
Non. Il faut faire les choses dans l’ordre et cela commence par la reconduction de l’entraîneur. Ce n’est pas encore entériné.
Il reste des joueurs susceptibles de renforcer Habay, dans la province de Luxembourg ?
Bien sûr. Que ce soit dans les clubs de D3 ou de P1, il y a des joueurs intéressants. J’ai déjà deux ou trois noms en tête.