Comme si Chiliade était à La Roche depuis toujours…
La Roche s’est fait peur en laissant La Vierre revenir dans le derby vendredi soir, mais les Rochoises ont décroché la victoire.
Publié le 10-01-2023 à 06h00
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Amandine Chiliade, La Roche a joué à se faire peur vendredi soir ?
Oui. Et pas qu’un peu. Nous avons bien démarré, mais nous savions très bien que La Vierre allait s’accrocher et que même si nous avions pris les deux premiers sets, il n’était pas question de croire que le match était gagné. Je pense toutefois que nous aurions pu terminer ce match en trois sets. Nous avons un peu moins bien joué et en face, La Vierre a haussé son niveau. Et les petites touches de Laurence Maniet ont fait mal. Cette équipe, c’est le jour et la nuit par rapport au début de saison.
Vous prenez deux points d’avance sur La Vierre, avant-dernier. La Roche peut souffler un peu ?
Nous aurions pu davantage souffler en prenant les trois points vendredi, mais l’important était de rester devant La Vierre après le derby. Après, rien n’est acquis. Athus-Messancy est plus loin au classement, mais La Vierre reste tout près. Et cette équipe est capable de créer des surprises. Le but, c’est de laisser deux équipes derrière afin d’assurer notre place en Promotion. Même si en laisser une derrière pourrait suffire.
« Nous pouvons avoir des regrets »
Vous parlez de laisser deux équipes derrière vous, mais la cinquième place n’est pas très loin non plus…
Non, c’est vrai. Et quand je repense à certains matches que nous avons laissés filer au premier tour, nous pouvons avoir des regrets. Après, nous avions des circonstances atténuantes puisque l’équipe a rarement été complète. Vendredi, nous avons enregistré le retour de Mélissa Bertrand et cela a fait du bien.
Vous êtes arrivée à La Roche cet été. Comment se passe votre intégration ?
Parfaitement. Je connaissais déjà quelques joueuses. À force de s’affronter chaque année, on apprend à se connaître. Je me plais vraiment très bien à La Roche. C’est simple, c’est comme si j’avais toujours joué ici. Je retrouve un peu l’esprit que je connaissais à Houffalize. L’ambiance est bon enfant. Le but, c’est de prendre du plaisir et de s’amuser, même si c’est évidemment mieux de gagner.
Même de l’eau chaude
Vous n’aviez pas de coach à Houffalize. Venir à La Roche, dans une équipe sans coach, cela ne vous a pas ennuyé ?
Au départ, un coach devait être présent. Mais finalement, cela n’a pas été le cas et je l’avoue, j’ai eu un peu peur. Maintenant, la situation est différente de ce que j’ai connu à Houffalize où nous étions toutes assez jeunes. Ici, les filles ont plus d’expérience et elles se prennent moins la tête. Et nous avons quand même Patricia Lefèbvre pour nous encadrer et pour nous préparer les entraînements. Et cerise sur le gâteau, vendredi soir, il faisait moins froid que d’habitude. Nous avons même eu de l’eau chaude !