Pour Raphaël Lecomte, la transition vers la D3 a été brutale
Que devient Raphaël Lecomte ? Le transfert le plus marquant en D3 cette saison est sur la touche depuis près de trois mois. Habay - Herstal : Dimanche, 15 h
Publié le 06-01-2023 à 15h32 - Mis à jour le 06-01-2023 à 19h55
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Trois apparitions, dont la dernière le 23 octobre, pour un total de 236 minutes et une carte rouge au passage: renfort majeur du mercato estival habaysien, Raphaël Lecomte est loin, très loin jusqu’ici, d’avoir apporté le plus escompté à la phalange habaysienne. Il n’en est pas véritablement responsable cependant, puisque c’est une déchirure à hauteur des ischios qui le tient éloigné des pelouses depuis près de trois mois. Et peut-être pour un certain temps encore. À quelques heures de la reprise du championnat, on a pris des nouvelles de l’ex-Virtonais.
Raphaël, comment se passe votre revalidation ?
J’ai repris doucement la course. Je ne ressens plus de douleurs, mais je n’ai pas encore accéléré ni tâté du ballon. Ce qui est sûr, c’est que je veux être à 100% avant de revenir en compétition.
On pourrait toutefois penser qu’un Lecomte à 80% suffirait pour amener un plus à ce niveau…
Peut-être, mais ce n’est pas mon intention. Si je joue, je veux être performant. Je n’ai pas envie de prendre la place de jeunes joueurs méritants comme Wesley Ajavon ou Mathias Toussaint simplement parce que je m’appelle Raphaël Lecomte.
On se trompe ou on ne vous sent pas vraiment pressé de reprendre. La transition vers le foot amateur aurait-elle eu un impact sur votre motivation ?
Non, j’ai toujours envie de jouer. Je veux reprendre, retrouver mes sensations, mais je ne veux pas tricher. Je ne l’ai jamais fait d’ailleurs. Et pour ce qui est de la transition vers le foot amateur, en toute honnêteté, oui, c’est difficile, brutal même. Cela dit sans dénigrer qui que ce soit car on a un super groupe et je côtoie plein de gens qui en valent la peine, mais je n’étais peut-être pas assez préparé à ce changement alors que c’est pourtant moi qui l’ai décidé.
« On prend une claque »
Vous parlez des structures, des infrastructures ?
Oui. Et encore une fois sans la moindre critique envers le niveau auquel j’évolue désormais, mais quand on descend de trois échelons d’un coup, on prend une petite claque. Surtout qu’à Deinze, en matière d’infrastructures, d’organisation, c’était encore plus pro qu’à Westerlo lorsque j’y jouais en D1A. Mais c’est ainsi, c’est à moi de m’adapter.
Et cela provoque une remise en question de vos projets ?
Je n’irai pas jusque-là, non. Vous savez, le foot, c’est toute ma vie. Je baigne dedans depuis que je suis tout petit et je compte bien y rester encore longtemps.
Dans le coaching ?
Je commence à passer mes diplômes. Là, je suis le cursus pour obtenir l’UEFA-B. Si on veut continuer dans le foot, il faut bien passer par là. Mais je le répète, j’ai encore envie de jouer.