Marche joue la carte de la stabilité
Avec ses trois équipes en divisions nationales, Marche est le mieux loti des clubs phares de la province (Arlon et Garisart n’en aligneront probablement pas). Les deux équipes messieurs et l’équipe dames seront encore sur la brèche cette année. À ces trois équipes, il faut ajouter celle des dames de plus de 25 ans qui défendra son titre de championne de Belgique de D1. " Nous ne désespérons pas de nous renforcer en transférant l’un ou l’autre cadre supplémentaire d’ici la date fatidique du 15 janvier, relate prudemment le directeur sportif Nicolas Furnémont. De leur côté, les frères Martin, qui ont repris l’école de tennis de Barvaux, ont confirmé qu’ils seraient encore de la partie avec nous cette année. "
Publié le 06-01-2023 à 06h00
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Depuis plus de dix ans et l’avènement de la génération des frères Arthur et Victor Huart, de Maxime Goergin, Bryan Moïse ou encore Maud Pierard, Marche évolue en nationale. La génération des Mattéo Donolato, Germain Deflandre ou Thibaut et Gauthier Martin a suivi. Tous ces jeunes adultes, renforcés par quelques stars du tennis provincial, forment l’ossature des équipes qui défendent les couleurs mautchis au plus haut niveau. "La génération suivante pointe le bout de son nez, souligne Nicolas Furnémont. Les moins de 13 sont prometteurs avec des gars comme Hugo Gaspard ou Nathan Piette. La relève est assurée."
Le prof montre l’exemple
Le quadragénaire Nicolas Furnémont a un besoin viscéral de faire du sport. En congé entre les deux fêtes de fin d’année, le temps n’était pas propice aux sorties de jogging ou de VTT. Le prof de Marche, qui est encore sur le terrain plus de 30 heures par semaine pour dispenser ses conseils, ne pouvait pas rester à rien faire. Pour pallier son manque, il s’est inscrit dans deux catégories au tournoi de Garisart, juste pour jouer quelques matches. "Je suis complètement cassé, avouait-il dimanche à l’issue de ses deux finales dans les tableaux de messieurs 2 et 3. Cela tire de partout et j’espère ne pas être blessé après mes neuf matches. Je me suis baladé pour remporter le messieurs 3 en ne perdant que quelques jeux et je me suis incliné en finale du messieurs 2 ou j’ai réalisé des performances à 4 échelons au-dessus de mon classement. C’est une fameuse semaine dont je me souviendrai longtemps."
Avec son jeu posé, à l’ancienne, privilégiant la longueur de balle et la précision stratégique, Nicolas a écœuré les petits jeunes qui se sont évertués en vain à frapper plus fort que lui.