La saga 2022 de Virton, Givry, Durbuy et Freylange en quelques phrases chocs
Virton, Givry, Durbuy et Freylange ont connu une année 2022 mouvementée. On la retrace, en quelques citations.
Publié le 02-01-2023 à 19h00
Virton
31 janvier. Geoffrey MUJANGI BIA: "On peut m’accorder le statut qu’on veut, le plus important, c’est la vérité du terrain." La vérité du terrain ? 99 minutes sur l’ensemble du 2e tour pour l’ex-Rouche…
17 avril. Valentin GUILLAUME: "Trop d’instabilité à Virton ? On peut difficilement dire le contraire. C’est dommage parce que c’est mon club, mais on ne sait jamais à quoi s’attendre."
13 juillet. Christian BRACCONI: "Nous sommes l’année du centenaire du club, nous devons en être dignes. Je veux que notre stade hante les autres équipes." Neuf matchs de championnats joués à domicile depuis cette phrase. Nombre de victoires: zéro.
16 août. Michel LECOMTE, coprésident de l’Arquet, après la défaite 9-1 de son club à Virton en Coupe: "Si certains ont présenté ce Virton comme un oiseau pour le chat en championnat, ils devraient peut-être revoir leur jugement." Bon ben aujourd’hui, c’est peut-être Michel Lecomte qui devrait revoir son jugement…
7 octobre. Manu COQUELET, alors T2: "Tant que Christian Bracconi est là, je suis content d’officier à ses côtés. On forme un binôme. Je ne peux pas espérer mieux comme duo." Trois semaines plus tard, il sera limogé et remplacé par un ancien adjoint de Bracconi.
21 octobre. Oguchi ONYEWU: "Pour l’heure, je suis pleinement concentré sur l’Excelsior." Excelsior qu’il quittera cinq jours plus tard.
31 octobre. Christian BRACCONI: "Je suis persuadé qu’il y a moyen de redresser la barre tant qu’on m’en donne la possibilité. Mais je sais qu’il y a déjà des vautours qui tournent dans le ciel…"
5 novembre. Christian BRACCONI: "On a peut-être visé trop haut."
14 novembre. Christian BRACCONI après la défaite 3-0 au Beerschot, devant les médias: "Allez, faites-vous plaisir, messieurs !"
13 décembre. Daniel STRIANI, nouveau DG de Virton: "Tous les clubs sont à vendre." Ou comment résumer en quelques mots les dernières saisons de l’Excel.
Givry
26 mars. Jacques AUBRY s’exprime pour la première fois sur l’arrivée de Damien Raths: "Le club va connaître un virage important. Sans Damiens Raths, Givry n’était plus en nationale. Il veut mettre en place un vrai centre de formation pour les jeunes."
29 mars. Louis CHERDON: "Je ne me voyais pas lâcher un club qui m’a donné ma chance en D2." Quelques semaines plus tard, il filera à Rochefort.
12 avril. Pierre-Antoine FRANÇOIS: "Dimanche, nous avons dû faire appel à trois U17 pour compléter le groupe. Un de ces garçons est entré à la 70’. Je ne connaissais même pas son prénom."
14 avril. Jacques AUBRY: "J’ai eu contact avec Damien Raths. Il a confirmé qu’il allait investir. Il y aura une équipe compétitive, il me l’a garanti."
30 avril. Jacques AUBRY: "Damien Raths est ambitieux pour la suite. Givry fera reparler de lui d’ici quelques années. Personne n’aura la peau de Givry, ni la mienne."
31 mai. Jacques AUBRY: "Il m’arrive encore de lire des phrases commençant par ‘‘Si Givry se retire…’’ Mais les gens peuvent arrêter de spéculer, Givry ne se retirera pas. J’ai quatre ou cinq contacts et Damien Raths, en qui j’ai une confiance aveugle, s’occupe du reste."
8 juin. Damien RATHS: "Raths Sportmanagement s’engage à travailler à long terme au développement du club et voit dans ce projet un très grand potentiel."
7 juillet. Damien RATHS: "Notre volonté à moyen terme, environ cinq ans, est d’amener Givry dans le football professionnel."
7 juillet. Jacques AUBRY: "Nous avons vécu une année compliquée sportivement et financièrement. Il fallait du changement dans le club et l’arrivée de Damien va l’apporter. C’est une bouffée d’oxygène, nous avons été séduits par l’enthousiasme et les idées de Damien."
15 juillet. Éric PICART après le match amical à Chaumont: "J’ai vu des gars avec du potentiel et des choses intéressantes. Cela se construit petit à petit. Mais si le 30 juillet, il n’y a pas d’équipe, je ne serai plus là. C’est aussi simple que cela."
16 août. Jacques Aubry: "Le niveau est là et les garçons ont déjà eu 7 ou 8 séances d’entraînement. Vivement dans quinze jours pour voir ça en championnat."
19 août. Éric PICART démissionne: "À l’heure qu’il est, on n’a que sept joueurs pour le noyau A dont trois jeunes du club. L’investisseur ne bouge pas. Enfin, investisseur… Jusqu’ici, on ne peut parler que de repreneur. Je leur souhaite de réussir, mais je ne peux m’associer à un projet qui me paraît si peu fiable."
19 août. Alain HOURLAY: "Le 27 janvier, on nous a annoncé un repreneur aux reins solides. Jusqu’ici, on n’a rien vu venir. On n’a pas d’équipements, pas de ballons. C’est simple: M. Raths n’a pas encore mis 1 € à Givry."
23 août. Jacques AUBRY: "Si je crois encore à 100% à ce projet ? J’y crois, mais peut-être pas à 100%."
23 août. Frédéric HERINCKX: "Si je suis venu, c’est que je crois au projet. Sinon, je ne serais pas là. Si on n’est pas prêt pour le début du championnat, on le sera pour la fin du 1er tour."
25 août. Jacques AUBRY: "Je peux vous dire que Damien Raths respecte ses engagements. Il est encore venu deux fois sur les cinq derniers jours."
27 août. Frédéric HERINCKX: "En foot, tout est possible. Mais quand, à quelques heures de la première rencontre, vous ne savez pas quels joueurs seront dans votre équipe, c’est problématique."
29 août. Première journée de championnat, Givry tient tête à Mormont et ne s’incline que 0-1. Frédéric HERINCKX: "Je pense qu’on a apporté, ce dimanche, quelques éléments de réponse à ceux qui doutaient de nous et qui me faisaient passer pour un doux rêveur, un Bisounours."
3 septembre. Loan WÉRARD quitte Durbuy pour Givry: "Je ne me sentais plus à l’aise à Durbuy. Je me sentais un peu à l’écart. […] Je n’ai jamais eu peur pour Givry. Nous serons prêts en octobre, mais Givry ne sera pas l’oiseau pour le chat annoncé."
17 octobre. Frédéric HERINCKX: "Certains jouent à cause des absences, ils ont eu leur chance sans la saisir. On avait des doutes sur des joueurs, cela s’est confirmé. Certains partiront peut-être plus vite que prévu." C’est Herinckx qui est parti plus tôt que prévu…
31 octobre. Frédéric HERINCKX: "Certains joueurs, 4 ou 5, n’ont pas le niveau et je me demande même s’ils joueraient en P1."
21 novembre. Jacques AUBRY: "Damien Raths va devoir sortir du bois. Il n’a plus le choix." Un peu plus tard, Raths est sorti… du circuit.
23 novembre. Frédéric HERINCKX après son départ: "Que demander à des joueurs qui ont faim ? Nous avons dû faire plusieurs fois les courses pour les joueurs."
Durbuy
3 mai. Ousmane SOW: "Un terrain autre part qu’à Durbuy ? Cela ne m’intéresse pas. Durbuy, c’est un nom, c’est presque une marque."
11 mai. Ousmane SOW: "Les dirigeants d’Houffalize ont reçu beaucoup d’injures depuis qu’on a annoncé que Durbuy allait peut-être déménager là-bas. Je ne veux pas qu’ils se fassent insulter à cause de nous."
11 mai. Ousmane SOW: "Thierry Vincent, un gars du coin, devrait reprendre la présidence. Cela nous donne une certaine crédibilité non ?"
2 juillet. Éric LEJEUNE, comitard houffalois: "La présence de Durbuy à Nadrin ne nous dérange pas. Au lieu d’avoir un terrain qui nous coûte quelque chose, nous avons un terrain qui peut nous rapporter de l’argent. Je sais que notre décision fait tiquer certains, mais je connais peu de clubs qui refuseraient une proposition pareille."
28 juillet. Loan WÉRARD: "Ce que je réponds aux gens qui parlent sur Durbuy ? Que cela me fait bien rire. Je donne rendez-vous à tout le monde sur le terrain. Nous verrons si les gens rigoleront encore dans quelques semaines." Il quittera le club un mois plus tard.
5 septembre. Stéphane LUMBAKI, joueur de Durbuy, un peu euphorique après la victoire 5-0 contre Givry: "C’est le début d’une grande histoire."
6 septembre. Rajabou ISSA: "Les joueurs sont nourris, logés, blanchis. Nous avons privatisé un hôtel à Hamoir, ils peuvent se concentrer à 100% sur le football."
28 novembre. Ousmane SOW après l’arrêt de Marloie – Durbuy et les propos racistes: "Il y a une identité régionale très forte dans la région et je constate qu’on a du mal à se faire accepter." C’est sans doute ce qui explique les mauvais résultats, le noyau étriqué, etc.
29 novembre. Ousmane SOW: "Que ce soit en D3 ou en P1, le projet socio-éducatif continuera." Un projet socio-éducatif avec des joueurs professionnels en P1, donc...
Freylange
18 janvier. Alain GILLES, nommé directeur sportif de Freylange: "Les transferts ? On a une commission qui continue d’exister avec le président et quelques membres du comité. J’aurai davantage de pouvoir de décision. C’est un beau et excitant challenge."
19 mars. Tom PAQUET: "J’ai hésité entre Freylange et Habay, mais je préfère jouer le samedi. Le coach compte sur moi au cœur du jeu. L’objectif sera le top 3 voire le titre."
29 mars. Kévin HUBERTY: "J’ai envie de me rapprocher de chez moi et si possible de ne plus jouer le maintien."
23 avril. Kévin WARLOMONT: "Ce qui m’importe le plus, c’est de retrouver du plaisir sur le terrain. Je connais un peu Alain Gilles, je l’ai rencontré plusieurs fois et sa philosophie du football colle à la mienne."
26 avril. Alain GILLES: "Freylange veut faire mieux et viser le top 3. Cela doit être l’objectif. Je pense que c’est présomptueux de dire qu’on veut jouer le titre. À moyen terme, l’ambition du club est de monter en D3."
9 août. Mickaël LEONI: "Il est vrai que notre noyau n’est pas très large. Je ne dis pas qu’il est trop court, mais on flirte avec la limite. Il ne faudrait pas qu’on ait trois ou quatre blessés en même temps. Mais à défaut de quantité, on a, je pense, la qualité. Je dois avouer qu’à 33 ans, cela me ferait plaisir de décrocher le titre."
25 août. Alain GILLES: "On sera l’une des équipes à battre. Les joueurs transférés amènent un souffle nouveau. On sent un vrai groupe qui naît, on voit la solidarité. Un vrai esprit de groupe se forme."
13 septembre. Kévin HUBERTY: "Le groupe est soudé, l’ambiance est bonne. Je n’ai absolument pas de problème avec le coach. Il fait ce qu’il a à faire pour l’équipe." C’est pourquoi Kévin Huberty a demandé à Éric Picart de venir à la rescousse de Freylange…
15 septembre. Éric PICART reprend Freylange: "Pourquoi j’ai accepté ? Premièrement, parce qu’il y a un projet. Deuxièmement, parce qu’il y a du matériel humain. Sur papier, Freylange ne manque pas de qualité. Ce que je vais dire aux joueurs ? J’ai un avantage, ma réputation me précède et ils ne s’attendent pas à voir débarquer un agneau. Je suis empathique les dix premières secondes puis je redeviens vite antipathique (rires). J’ai un accord pour deux ans. Je viens pour construire quelque chose, mais on sait qu’en football…"
20 septembre. Mickaël LEONI: "La saison est encore longue, c’est loin d’être fini. Je pense qu’on peut enchaîner une belle série de victoires. Et on peut encore être là où on ne nous attend plus."
11 octobre. Kévin WARLOMONT: "Je ne suis pas inquiet. Onze points de retard sur la première place ? L’an passé, avec Libramont, nous avons aussi compté 11 points de retard sur Meix…"
29 octobre. Théo DECHAMPS: "Pour aller à Longlier, nous étions quatorze sur la feuille avec deux gardiens et mon frère, qui jouait en P3 l’an dernier et qui est venu dépanner. Quand tu as des ambitions, ce n’est pas normal."
15 novembre. Éric PICART: "La huitième place n’est qu’à six points. Nous ne sommes pas largués." Désormais, la 8e place n’est qu’à 11 points, tout reste possible…
15 novembre. Alain GILLES: "Avec le recul, cet objectif n’était pas raisonnable pour un petit club comme Freylange. On ne devient pas Meix, Libramont ou Marloie du jour au lendemain. Freylange a voulu mettre la charrue avant les bœufs, un peu comme Saint-Hubert avant lui."
16 novembre. Michaël GONRY: "Alain Gilles voulait un ou deux joueurs supplémentaires ? Il n’avait qu’à mieux gérer le budget mis à sa disposition. Il a voulu recruter des stars, pour la gloriole."
22 novembre. Nathan GOMES: "Nos chances de maintien ? 10 sur 10."
6 décembre. Joël HENTCHO: "On sent l’odeur de la P2 à des kilomètres. On a une équipe avec des noms, mais sans âme."
23 décembre. Alexandre VITALI: "Le club ne respecte pas ses engagements. Le président Michaël Gonry tentait par différentes manœuvres de m’enlever une très grosse partie de ce que le club me devait. Ce n’est pas correct. La saison dernière déjà, il y avait de gros retards, je n’ai jamais rien dit."
23 décembre. Michaël GONRY: "Les propos de Vitali ? Il peut raconter ce qu’il veut. Il a moins de 40% de présence aux entraînements et aux manifestations du club depuis le début de saison. On a un règlement interne et Monsieur ne veut pas le respecter."