Originaire de Neufchâteau, Déborah Lafalize est de retour au pays chez les pros
Déborah Lafalize, originaire de Neufchcâteau, a quitté le VC Cannes pour évoluer désormais en Nationale 1 avec le Volley Saturnus Michelbeke.
Publié le 31-12-2022 à 06h00
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Quand elle a quitté la région chestrolaise pour suivre ses parents dans le sud de la France, Déborah Lafalize n’avait que deux ans. Et c’est dans la région de Salernes, dans l’arrière-pays niçois, qu’elle a découvert le monde du volley-ball sous les ordres de son papa, Éric, joueur et entraîneur émérite dans notre province durant de nombreuses années. D’abord à Sainte-Maxime, puis Lattes avant de rejoindre Béziers, un club pro où elle intègre le centre de formation pour une période de trois ans. En 2020, pour ses 21ans, on la retrouve au prestigieux club de Cannes (Pro A) où elle évolue en tant que passeuse avec la N2. "J’ai été appelée une fois au sein de l’équipe Pro, un incroyable souvenir", confie Déborah.
Et si elle côtoie déjà le monde pro, c’est bien à 100% qu’elle veut pouvoir se donner à son sport. Pour cela, il faut quitter le club. "Le club de Cannes ne vit que pour son équipe Pro et ne donne que très peu de chances aux jeunes joueurs, justifie-t-elle. J’ai décidé de me trouver un autre club. Je me suis inscrite sur un site de transferts et j’ai été contacté par le coach du Volley Saturnus Michelbeke, un club qui évolue en Nationale en Belgique. Une belle occasion pour moi de découvrir mon pays d’origine."
Déborah intègre alors une équipe en complète reconstruction où l’on retrouve la bagatelle de neuf joueuses étrangères. "Il y a eu, durant une longue période, un manque de cohésion. Il y a eu un changement de coach durant cette période et même si notre situation n’est pas conforme aux attentes, je pense que l’on devrait faire une bonne deuxième partie de championnat."
Au poste de passeuse, Déborah évolue en alternance avec une joueuse bulgare. Reste que pour la Chestrolaise, l’objectif est de se faire sa place au sein de l’équipe et pouvoir rester à Michelbeke la saison prochaine. "J’ai un contrat d’un an mais vu mes prestations qui satisfont le club, j’espère pouvoir rester la saison prochaine."
Un retour aux sources apprécié
Du haut de ses 23 printemps, Déborah Lafalize découvre son pays d’origine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle fait plus qu’assumer son choix. "P apa et Maman m’avaient dit que je n’arriverais pas à m’adapter à la météo belge et bien, je peux les rassurer, tout va bien et j’adore être ici (rires), lâche-t-elle. À Michelbeke, je vis dans une grande maison avec trois autres filles de l’équipe, avec lesquelles il y a une super-entente. Et puis, la proximité me donne aussi l’occasion de retourner dans ma région d’origine. J’ai profité de la trêve de Noël pour aller voir ma famille. J’ai fait le réveillon à Arlon avant d’aller chez mon tonton à Carlsbourg et chez ma marraine à Ochamps. C’est une famille de sportifs chez elle puisque son mari est Thierry Jourdan et ses fils jouent à un bon niveau au football. Cela m’a permis de revoir tout le monde. Et je peux vous dire que j’ai vraiment envie de rester en Belgique. J’adore mon pays d’origine et je m’y sens très bien."
Déborah, en tant qu’expatriée, ne suivait pas la politique dans notre pays. Mais à son arrivé à Michelbeke, son nouveau club, elle a fait connaissance avec notre premier ministre, Alexandre De Croo. "I l habite juste à côté du gymnase où l’on évolue et la présentation de l’équipe en début de saison s’est faite dans son jardin, explique cette dernière. Il vient parfois nous voir jouer et son papa, Herman, lui, il ne rate aucune de nos rencontres."