Le Wellinois Aurélien Lejeune, Monsieur 90% sur le challenge namurois
Dix courses, neuf podiums, cinq victoires. Aurélien Lejeune se taille la part du lion sur le challenge namurois.
Publié le 28-12-2022 à 06h00 - Mis à jour le 28-12-2022 à 10h08
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Et de cinq ! Après avoir chassé toute la saison sur route après une victoire et failli toucher le Graal à Hotton où le Liégeois Guillaume Daix avait résisté à toutes ses attaques avant de le contrer au sprint, le Wellinois Aurélien Lejeune ne cesse d’enrichir sa collection de coupes.
Samedi, il a fêté sa cinquième victoire en cyclo-cross de la saison, juste à côté du circuit Jules Tacheny à Mettet. Une victoire en surclassement, avec près d’une minute et demie d’avance sur son premier poursuivant.
Avec cinq victoires, trois deuxièmes et une troisième places en dix manches, le coureur du Chevigny signe une entrée en fanfare chez les juniors. De quoi lui procurer un matelas de confiance avant son baptême du feu sur la route.
"Celle-ci reste, évidemment, ma priorité, dit-il. Toutefois, le cyclo-cross constitue une belle école. Les efforts y sont bien plus courts, mais très intenses. Il faut sans cesse relancer sa machine et surtout maîtriser au mieux la technique."
« Je vais devoir m’accrocher »
Trois manches figurent encore au programme d’un challenge namurois qui fait de plus en plus recette mais Aurélien a déjà tous ses regards braqués sur Villers-le-Temple, qui lancera, comme de coutume, la campagne sur route des plus jeunes le 25 février. "Tout le monde me dit que j’ai beaucoup progressé cette année, mais là, je m’attaque à un autre monde, prévient-il. J’espère, évidemment, trouver au plus tôt mes marques dans cette nouvelle catégorie et signer l’un ou l’autre top 10, mais le plus dur sera sans doute d’ouvrir la porte des sélections au sein de mon équipe. Je pense que nous sommes vingt-huit à nourrir cette ambition…"
Entraîné par son père
Pour y arriver et qui sait, décrocher un sésame pour le Triptyque ardennais ou mieux encore une épreuve en Italie, voire même Liège-Bastogne-Liège, Aurélien restera fidèle à ses principes de 2022. "Désormais, je suis entraîné par mon père, confie-t-il. Nous avons durci les entraînements et allongé les sorties. Je sens que j’ai beaucoup gagné en résistance, mais je suis aussi conscient de ce qui m’attend au printemps: je vais devoir m’accrocher."
En attendant, le Wellinois ne va pas bouder son bonheur. Il compte bien aligner encore l’une ou l’autre victoire dans le Namurois, même s’il a déjà course gagnée au général.
Il a longtemps hésité, mais a fini par renoncer au championnat de Belgique, partant du principe qu’il préfère jouer la victoire dans le Namurois qu’être dominé par les phalanges flandriennes sur leur terrain de prédilection.