Pour Marco Doué, samedi, c’est Mbokani et dimanche, Tchouameni
De retour dans le groupe virtonais, Marc-Olivier Doué devrait être titularisé ce samedi face au Beveren de Mbokani. Avant de suivre, 24 h plus tard, son copain Tchouameni en finale du Mondial. Virton - Beveren : Samedi, 16 h
Publié le 16-12-2022 à 09h16 - Mis à jour le 16-12-2022 à 18h20
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7ZNDAEH7BNEMBNSIZXXNZRRXSM.jpg)
Blessé au genou gauche le 21 octobre, sur la pelouse du Standard, Marc-Olivier Doué a dû attendre jusqu’à dimanche dernier, et le déplacement à Molenbeek, pour refaire son apparition dans l’équipe virtonaise. Un bon petit quart d’heure en fin de partie, qui pourrait déboucher, déjà, sur une titularisation ce samedi si l’on en croit le T1 Christian Bracconi – "il a fait une bonne rentrée, il pourrait débuter, même s’il faut être prudent sur ce type de terrain. Mais il a apporté un plus car il sait garder la balle et se projeter, c’est un vrai box-to-box", déclare ainsi le coach virtonais.
Marc-Olivier, quand vous vous êtes blessé face au Standard, vous vous attendiez à une si longue absence ?
Je m’attendais à pire en fait. J’ai vraiment eu mal, je craignais que les ligaments soient déchirés, mais une IRM a révélé qu’il s’agissait d’une entorse ligamentaire.
Une absence dure à vivre quand on voit l’équipe qui enchaîne les contre-performances ?
Oui, c’est frustrant de ne pas pouvoir aider l’équipe, je me sentais impuissant et c’était la première fois que je vivais ça. En plus, j’étais plutôt dans une bonne dynamique quand je me suis blessé.
Votre coach vous considère, au même titre que Karim Ilunga, comme un renfort pour l’après-trêve. Cela doit être motivant de ressentir ainsi sa confiance ?
Cela aide, bien sûr. C’est agréable. C’est vrai que je n’ai pas le même profil que ceux qui ont joué récemment dans le milieu ; que j’apporte peut-être quelque chose de différent, mais j’aurais tort de croire que tout est acquis pour autant. Je dois démontrer sur le terrain que je mérite ma place.
On parlait ici de votre confiance. Le moral de l’équipe, lui, doit être atteint après cet enchaînement de mauvais résultats ?
Forcément, c’est compliqué, mais le moral n’est pas atteint pour autant parce qu’on sait que la situation n’est pas encore dramatique et que les chances de maintien restent intactes.
Mais tout le monde parlait du top 6 et des play-off après deux ou trois journées de championnat…
C’est vrai. On a désormais un tout autre objectif, qui est de laisser le club à cet échelon. Mais tant qu’on garde un objectif, c’est déjà une bonne chose.
Ça ne vous fatigue pas de revivre finalement un scénario qui ressemble à celui de la saison passée ? Qu’il s’agisse des résultats sportifs ou d’une certaine instabilité dans un club dont le projet reste flou.
Pour ce qui est de ce qui se passe en dehors du terrain, je laisse ça aux dirigeants, je me concentre sur mes prestations et celles de l’équipe ainsi que cet objectif évoqué avant. Et on va se donner les moyens de l’atteindre.
Ce qui nous amène à parler du mercato déjà évoqué par le staff et les dirigeants. Vous pensez aussi que des renforts sont impératifs ?
Je ne sais pas. Là aussi, ce n’est pas de mon ressort. Avec les autres, on attend juste de voir ce qui va se passer, mais je pense que nous sommes tous motivés à changer la donne au classement. Et si possible dès ce samedi, contre Beveren, même si on sait que ce sera un gros morceau.
« La finale n’est pas volée »
Vous connaissez Mbokani ?
De nom, essentiellement. Forcément, on en a parlé entre nous car c’est un sacré client qui va débarquer ce samedi.
Pendant la trêve, que ferez-vous ?
Je retourne dans la région bordelaise, pour me ressourcer un peu, voir la famille.
Avant ça, il y aura la finale du Mondial ce dimanche. Votre favori ?
La France, forcément. Mon pays a les armes pour gagner. Ce que les Bleus font, c’est dans la continuité de 2018. Malgré les absences, il y a de la qualité dans le jeu.
Certains affirment que la qualité pourrait être meilleure vu le matériel dont dispose Deschamps, que la France pourrait jouer de manière plus conquérante. Qu’en pensez-vous ?
Vous savez, la vérité, elle se trouve généralement dans les deux surfaces et dans ce domaine, la France a été supérieure à ses adversaires. Le match contre l’Angleterre a été plus compliqué certes, mais pour le reste, elle a maîtrisé. Sa finale n’est pas volée.
Vous craignez Messi ?
(Il sourit) C’est vrai qu’il est performant. Mais on aurait tort de se focaliser sur lui parce qu’il y a d’autres très bons joueurs dans cette équipe argentine. Néanmoins, je suis convaincu que ça va le faire, qu’on va gagner.
Il y a dans cette équipe de France des joueurs que vous connaissez bien ?
Oui, Aurélien Tchouameni. On a fait nos classes d’âge ensemble, à Bordeaux. On n’a pas toujours joué dans la même équipe car il était régulièrement surclassé, mais nous avons le même âge. Nous étions de grands amis et nous sommes restés très liés. On reste en contact, quasiment tous les jours, même pendant le Mondial. Sa présence chez les Bleus, c’est une raison de plus pour espérer un succès de la France ce dimanche.