Cassaert a repris du galon ; à l’Excel de faire pareil
Hors du onze pendant trois semaines, Arne Cassaert a retrouvé une place de titulaire dimanche, face au Lierse. Virton - Lommel : Samedi, 16 h
Publié le 02-12-2022 à 15h05 - Mis à jour le 02-12-2022 à 17h13
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La roue tourne vite en football. Les Diables rouges pourraient vous en parler. Arne Cassaert aussi. Avant le match aller à Lommel, fin octobre, le défenseur originaire de Torhout faisait figure d’incontournable aux yeux de Christian Bracconi. Mais ce soir-là, l’ex-Brugeois, très fiable jusque-là, est un peu passé à côté de son sujet et s’est retrouvé écarté d’une arrière-garde à nouveau limitée à quatre éléments plutôt que cinq. Blessé face au Beerschot, sur le banc face au Standard et Deinze, Cassaert a fait son retour au Lierse dimanche, en même temps que Christian Bracconi optait à nouveau pour une arrière-garde à trois centraux. Et il aurait été crédité d’une prestation exemplaire s’il n’y avait eu ce penalty commis en fin de match sur Vekemans. "C’est dommage, commente le citoyen de Florenville. J’ai le sentiment que le joueur va frapper sans hésiter et donc je me jette. Je n’avais pas vu que deux équipiers pouvaient intervenir, mais tout ça se joue en une fraction de seconde. Sur le coup, cela fait mal de perdre deux points in extremis, surtout dans notre situation, mais on préfère retenir le positif: notre prestation marquée par davantage d’envie. On peut reconstruire sur cette base."
Les exemples du Mondial
Ne demandez cependant pas à Arne Cassaert les raisons d’un tel changement par rapport à la prestation face au Standard, il n’a pas vraiment la réponse. "Ce sont les secrets du foot, dit-il. Notre première période au Lierse n’était pas top, mais cette fois, on a su réagir. Pourquoi ? Je n’ai pas d’explication."
Qui sait, les Virtonais s’inspirent peut-être de ce qu’ils observent durant la Coupe du monde. De ces équipes qui, comme le Japon, l’Arabie Saoudite ou l’Australie, font la nique aux favoris de leurs groupes. "On en a parlé avec le coach effectivement, confie celui qui a passé trois saisons à Roulers et onze au Cercle de Bruges avec lequel il a fait six apparitions officielles en équipe fanion. Ces équipes se donnent à fond et c’est la clé de la réussite, tout donner pendant 90 minutes. Sans ça, pas de surprise, pas d’exploit possible. C’est pour ça qu’on aime le foot. Là, on a trois matches difficiles qui s’annoncent avant la trêve (NDLR: Lommel, RWDM, Waasland), pour lesquelles nous ne sommes pas favoris et on sait donc ce qu’on devra faire pour prendre des points."