Allach: « J’ai besoin qu’on me donne confiance »
Ayyoub Allach, auteur d’un but et exemplaire de combativité, s’est rappelé au bon souvenir des Lierrois… et des Virtonais.
Publié le 28-11-2022 à 12h35 - Mis à jour le 29-11-2022 à 06h00
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S’il n’y avait eu cette égalisation du Lierse in extremis dimanche soir, Ayyoub Allach, le médian virtonais aurait vécu une journée et une soirée parfaites. Pensez donc: succès du Maroc, sa patrie d’origine, face au pays qui l’a vu naître, la Belgique - "J’étais un peu plus pour le Maroc, avouait-il après la partie, mais je n’ai pas encore vu le match, je vais le regarder en rentrant" – puis ce but, son deuxième cette saison, contre le club avec lequel il a effectué ses premiers pas chez les professionnels.
Mais ce qui réjouissait surtout le natif de Malines, c’est cette prestation consistante de l’Excelsior, couplée à son retour dans un onze qu’il n’avait pu intégrer que quatre fois au coup d’envoi cette saison. Alors qu’il était un titulaire régulier au cours de la campagne précédente.
"Quand j’ai frappé, je savais que ça irait au fond, assure le Belgo-Marocain qui n’a compté les kilomètres parcourus. C’était une phase travaillée à l’entraînement, depuis des semaines, mais personne ne l’avait encore tentée jusqu’ici. J’ai senti que c’était possible, j’ai adressé un petit clin d’œil à Ruben (NDLR: Droehnle) et voilà le résultat. C’est regrettable de perdre ces deux points, mais rien n’est jamais fini avant le dernier coup de sifflet. On peut cependant être content de la réaction en 2e période."
Moment de doute
Allach, qui fêtera ses 25 ans fin janvier, n’avait plus entamé une rencontre depuis le 15 octobre, face… au Lierse. "Il a connu un creux, un moment de doute, des soucis physiques aussi, indique Christian Bracconi. Mais depuis quelque temps, il est mieux, il s’investit beaucoup, parle beaucoup aussi, avec le staff. Ce qu’il montrait à l’entraînement ces derniers temps, je l’ai vu en match ce dimanche."
Allach confirme qu’il a eu un entretien avec son coach lorsqu’il était dans le creux. "Il m’a redonné confiance, m’a boosté, dit-il. J’ai besoin de ça. La confiance, si tu me la donnes, je peux la transmettre à l’équipe. Pas en parlant, mais en agissant. J’ai toujours pensé que sur un terrain, c’est avec ses pieds qu’on doit parler. Je remercie aussi notre préparateur mental, il m’a rendu plus fort dans la tête. C’est la première condition si on veut renouer avec la victoire. Le coach l’a dit à la mi-temps. “De quoi avez-vous peur ?”, a-t-il demandé. Pour ma part, je n’ai pas peur. Mentalement, j’étais prêt pour ce match et je voulais le montrer à mes équipiers. Je tente des choses, même si ça ne réussit pas à chaque fois. C’est important de rester positif. Si personne ne sourit dans une équipe, ça ne peut pas fonctionner. Il faut transmettre de l’énergie positive."