Pour Marcelo Mendoza, Samuel Bodet est promis à un bel avenir comem coach

Oui, mais quand je regarde tous les matches que nous avons disputés depuis l’entame de la saison, aucune équipe ne nous a dominés, mis à part Mormont au deuxième match. Nous ne devons avoir peur de personne. Cela se joue seulement sur des petits détails. Nous avons partagé à Habay et Marloie est venu réaliser un vrai hold-up chez nous. Nous sommes conscients que Rochefort est un adversaire coriace, mais je ne crois pas que nous devons avoir peur.

Faut-il s’attendre à voir un Libramont évoluer plus bas ?

Non. Je pense que Libramont a passé le cap d’être simplement une équipe qui va défendre. Nous savons jouer au football, nous l’avons déjà montré et nous avions besoin de points. Nous jouerons ce match pour le gagner. Nous n’allons pas mettre le bus devant le rectangle et miser sur un 0-0. Il faut les trois points. Pour le groupe, le public et les dirigeants. Je suis allé voir Rochefort la semaine dernière. Je n’ai pas spécialement été impressionné, mais bon, notre futur adversaire n’avait rien en face de lui non plus.

Vous comptez neuf unités au classement, soit cinq de moins que Meix et Herstal. Selon vous, combien de points mérite Libramont ?

Au moins six points de plus au total actuel. C’est le grand minimum. Quand je pense aux matches face à Durbuy, Givry et Meix, j’ai des regrets. Ce sont trois matches que nous devions gagner. Si vous nous mettez six points de plus, nous ne sommes pas dans les trois derniers. Ici, le but est de prendre des points jusqu’à la trêve pour quitter cette zone rouge et pour pouvoir passer l’hiver au chaud. Il nous a simplement manqué un peu d’expérience. Et un peu de chance. Comme contre Marloie où le gardien adverse a été héroïque.

« Un couple complémentaire »

Vous avez dit avoir suivi Rochefort samedi dernier. Vous allez scouter tous les adversaires de Libramont ?

Non, pas du tout. Samedi soir, je n’avais tout simplement rien à faire et je me suis donc décidé à aller jusqu’à Rochefort. Mais plutôt que de regarder l’adversaire, j’ai toujours préféré me focaliser sur ma propre équipe. Et j’aimerais bien que les autres équipes commencent aussi à se focaliser sur Libramont.

Vous êtes le T2 de Samuel Bodet depuis dix-huit mois. Quel est votre rôle exact ?

Sam, c’est le tacticien, c’est lui qui prépare l’équipe. Moi, je suis surtout là pour conseiller et épauler. J’observe beaucoup et ensuite, nous échangeons avec Samuel. Je lui dis ce que je vois, ce que je pense et nous en discutons. Mais la décision finale, elle appartient à Samuel. Cela a toujours été clair. Je pense que nous formons un beau petit couple (rires). Nous sommes complémentaires.

D’après vous, Samuel Bodet a tout pour faire une belle carrière dans le coaching ?

Samuel Bodet sera un grand coach. Et pas dans quelques années. Il sera rapidement dans un grand club, vous pouvez me croire. Je connais Samuel depuis qu’il a 16 ou 17 ans. C’est un garçon qui vit pour le foot. Il a son métier, mais le football, il y pense 24 h sur 24.Il a tout pour réussir. Et il va réussir.