Christian Bracconi, coach de Virton: « Je ne démissionnerai pas »
Nettement battu au Beerschot, l’Excelsior Virton est dernier en D1 B. Mais son coach s’accroche à certaines certitudes.
- Publié le 13-11-2022 à 11h58
- Mis à jour le 13-11-2022 à 18h22
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/PUXLVWZHX5AP5PSRPJRND5P77I.jpg)
"Allez, faites-vous plaisir, messieurs !" Malgré l’ampleur du score, Christian Bracconi conservait une note d’humour à l’heure de commenter cette nouvelle défaite (la plus nette cette saison) et ce terrible 2 sur 24 qui renvoie sa formation tout en bas de tableau, dépassée par Genk au nombre de victoires. "On livre une très bonne première période, résumait le Corse. On a pu mettre en place ce qu’on voulait mettre en place. Il n’a manqué qu’un but. Après, on a trop subi à la reprise et le 1-0 a annoncé nos difficultés face à cette très bonne équipe qui, il faut le reconnaître, était plus forte. À 2-0, on lâche prise, psychologiquement et tactiquement. On se doutait que le Beerschot, sifflé par son public au repos, allait réagir et il fallait éviter cette pression, mais nous n’y sommes pas parvenus. Que faire à présent ? Travailler. Moi, je reste à disposition de la direction, des joueurs, du club. Notre première période représente ce que nous sommes capables de faire, j’ai vu des progrès et je persiste à penser que nous nous en sortirons, même si je sais que mon discours peut paraître redondant et rébarbatif. Mais quoi qu’il en soit, il n’y aura pas de démission de ma part."
« Nous ne sommes pas décrochés »
Alors que se profile un important match face au Standard B (vendredi soir), qui compte quatre unités de plus, Thomas Vincensini, le gardien de l’Excel, insiste aussi pour éviter de laisser tomber les bras. "C’était trop compliqué quand le Beerschot, qui dispose de sérieux atouts, a élevé son niveau de jeu, commentait le portier corse. Puis on a manqué de justesse technique pour espérer revenir, notamment parce qu’on avait beaucoup couru en première période. On doit s’accrocher, tenter d’inverser la dynamique. On sent qu’on est dans une période où rien ne nous sourit, mais le vent peut tourner. On a su tenir 45 minutes alors qu’on ratait souvent nos entames de match jusqu’ici et tous les adversaires ne seront pas de ce niveau. Nous ne sommes pas décrochés en plus et le système des play-off fait toujours en sorte que les cartes sont redistribuées."
« Il faut que ça change »
Quant au jeune Libramontois Maxime Guillaume, qui jouait pour la première fois dans un stade aussi bien garni, il a apprécié cette expérience, mais ne pouvait forcément avoir le sourire après la partie. "On s’attendait forcément à une réaction virulente du Beerschot en 2e période vu l’attitude de son public à la rentrée aux vestiaires, confiait le médian virtonais. Et on a souffert face à leur vitesse. C’est un des meilleurs adversaires affrontés jusqu’ici. À 1-0 et dans la foulée de nos résultats, c’était difficile de bien réagir. Mais cela ne peut plus continuer comme ça, il faut que ça change. On ne peut plus tarder pour inverser la tendance."