Troisième manche décisive entre Arlon et Habay ce dimanche
La 3e manche s’annonce indécise dimanche après-midi (14h30). Sur leur lancée, les Habaysiens vont-ils confirmer leur succès de mercredi ? Ou Arlon va-t-il rebondir ?
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Publié le 14-05-2022 à 06h00
François Jehasse, Habay aborde cette 3e manche avec un avantage psychologique?
Pas spécialement. On sait qu’on n’a encore rien fait. Tout va se jouer en 40 minutes. Il faut tout donner. Peut-être qu’eux ont un avantage, parce que chez eux, ils nous ont battus deux fois. Mais je pense que c’est 50/50. C’est celui qui en voudra le plus qui l’emportera.
Tout a bien fonctionné pour vous, mercredi?
Oui. L’équipe a bien tourné. Défensivement, on a fait un gros match. C’est un petit score. Cette fois, on a été constant pendant 35 minutes et on a toujours été devant.
Votre défense en zone a bien embêté Arlon. Vous allez remettre ça?
Ce n’est pas moi le coach. Mais je suppose que la zone fera partie de notre tactique. C’est à voir comment Arlon va jouer et va s’adapter. Ils vont tout faire, pour ne pas se faire avoir une deuxième fois. Mercredi, on a été très strict, c’était parfait. En première ligne, Schloremberg, Bouvy et Hissette, ce sont des pitbulls. On a intercepté beaucoup de ballons, on a bien gêné les Arlonais. Ils n’ont pas pris beaucoup de shoots à distance. Pour moi, cette première ligne a fait un boulot monstrueux. Il faudra à nouveau jouer serré derrière. C’est comme ça que Habay gagne ses matches. Si on est plus laxiste, on se met en danger.
Vous n’avez personne pour répondre physiquement à Vukovic dans la raquette, sans faire de faute, mais vous parvenez à le contenir. C’est quoi la recette?
Jori Persico a fait gros un travail sur lui. C’est un pitbull, lui aussi. C’était son rôle et il l’a fait à merveille. Et Benoît Maissin aussi. Vukovic n’a pas marqué beaucoup. On a été agressif sur lui, avec des aides, et nos efforts ont payé. Des fautes n’ont pas été sifflées, c’est vrai. On ne va pas s’en plaindre. On l’a fatigué, et empêché de développer son jeu, de prendre des rebonds.
D’un point de vue personnel, vous avez très bien joué les deux matches. C’est la forme en cette fin de saison?
Je suis motivé. C’est pour les play-off qu’on joue la saison. Et j’ai eu une bonne discussion avec Guilhem Bodarwe, un très bon ami, sur le rôle et l’impact que je dois avoir avec mon physique, et comment développer mon potentiel. Ça m’a fait du bien. Je trouve que je mets une bonne intensité et quand je joue comme ça, j’apporte plus à l’équipe. J’espère que ça va continuer.
La blessure d’Aurélien Tiberghien (2 doigts cassés et luxation à un doigt), ça joue?
Bien sûr. J’ai joué longtemps avec lui, je sais qu’il est super important pour eux. Sur le terrain et en dehors. C’est un leader. Il est capable de monter une balle sans la perdre, de donner l’assist qu’il faut. Il a joué en D3. Il n’y a pas de secret. Je sais que tant qu’il peut courir et dribbler, il jouera. Mais même s’il est diminué, ce n’est pas pour ça que c’est gagné pour nous. Leurs jeunes sont costauds aussi.
Le fait d’affronter Rulles en finale, ça motive encore plus?
Je ne suis pas Habaysien à l’origine. Mais quand j’entends mes équipiers, je sais que c’est une finale qu’ils attendent, oui. Et qu’il y a une très bonne entente entre les deux équipes.
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