Dès son premier match avec Mormont, Nicolas Prévot avait marqué les esprits
Nicolas Prévot, qui fêtera ses 33 ans en fin d’année, a joué onze saisons à Mormont, entrecoupées d’un retour de deux ans à La Roche. Il fait partie des figures les plus marquantes de l’histoire du club.
Publié le 09-05-2022 à 06h00
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Nicolas, votre meilleur souvenir à Laforge?
Assurément, nos deux montées en Promotion (NDLR: 2011 et 2016).
Et votre plus bel exploit personnel?
Sans hésiter, mon but contre les Francs Borains au tour final de Promotion (NDLR: en 2017. Menés 0-2 et réduits à dix, les Mormontois s’étaient imposés 3-2, Prévot inscrivant le but décisif d’une frappe superbe de 45m après un contrôle orienté désarçonnant).
Le pire souvenir?
Cela relève plutôt du domaine extra-sportif. Ce sont les décès de trois personnages importants de la famille mormontoise: Jean-Marc Jalhay, Yvette Ponsard et Pascal Noirhomme.
Si vous avez un regret au terme de ces onze années, c’est lequel?
Notre descente en P1 (en 2013) alors que nous avions les armes pour nous maintenir.
Vous vous souvenez de votre tout premier match officiel avec Mormont?
Oui. C’était en Coupe de la province contre Sainte-Ode. Nous avions gagné 0-2 et j’avais mis les deux buts. Des supporters mormontois qui ne me connaissaient pas étaient venus me dire que je n’étais pas un mauvais joueur (rires).
C’était votre dernier match il y a huit jours. Avant de prendre votre décision de partir, quelle est la dernière fois où vous vous êtes dit: “Ce sera ma dernière saison ici”?
Il n’y en a pas eu. C’est seulement cette saison, après que je sois devenu papa, que j’ai commencé à réfléchir à cette éventualité.
La dernière fois que vous êtes sorti du terrain en pensant que vous aviez livré un très bon match?
Chez nous récemment, contre Raeren (NDLR: 1-2). J’avais inscrit le but égalisateur.
La dernière fois que vous avez quitté le terrain avec le sentiment d’avoir mal joué?
Le dernier match, contre Sprimont. J’ai raté beaucoup trop de choses dans cette rencontre.
La dernière fois que vous avez râlé sur votre coach, intérieurement ou ouvertement?
Je ne l’ai jamais fait ouvertement, j’ai trop de respect pour lui. Intérieurement, ça m’est arrivé, oui. Contre Huy il n’y a pas si longtemps. Nous avions été nuls et il m’avait fait une remarque sur mon positionnement, pour laquelle je n’étais pas vraiment d’accord.
La dernière fois que vous avez râlé sur un équipier?
Ça m’arrive quasiment à chaque match. C’est dans mon tempérament. Mais bon, deux minutes après, c’est déjà oublié.
«Heureusement, j’avais un Bob pour rentrer»
La dernière fois que vous avez pété un câble dans le vestiaire?
Je pense que ça ne m’est jamais arrivé. Je parle beaucoup, mais je n’ai pas souvenir d’une seule fois où je me serais emporté.
La dernière fois que la troisième mi-temps a laissé des traces?
Après mon dernier match, tout simplement. Pas mal d’amis étaient là, la famille aussi. En 11ans à Mormont, c’était peut-être bien la plus compliquée. Heureusement, j’avais un Bob pour rentrer.
Et la dernière fois que vous avez pesté en parcourant la presse au lendemain d’un match?
Je ne crois pas que ça m’est arrivé. En général, je suis assez d’accord avec la cote qu’on m’attribue. C’est assez pertinent.
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