Bernard ne connaît le nom d’aucun joueur de Saint-Mard

Non… J’ai déjà affronté cette équipe en Coupe avec Longlier, mais je ne connais personne.

En revanche, vous n’ignorez pas l’importance de l’enjeu?

C’est un match super important, en effet. On est bien calé dans le ventre mou, comme nous l’espérions, et nous avons une belle occasion ce week-end de prendre encore un peu plus nos distances sur la zone rouge. Nous sommes les seuls jusqu’ici à avoir abandonné des points contre Florenville. Cette fois, face à un autre concurrent direct, il faut absolument gagner.

Seuls Libramont et Arlon vous ont battus jusqu’ici. Les deux favoris vous ont impressionné?

Non. Il y a d’un côté comme de l’autre de grosses qualités individuelles, mais je ne les vois pas survoler la série. Avoir un meneur de jeu comme Warlomont ou, mieux, un attaquant comme Macalli, cela facilite grandement les choses. Il finira meilleur buteur. Il sait comment ennuyer les défenseurs adverses et, quand il a le ballon, cela va très vite.

Aucun regret d’avoir quitté Longlier en 2020, puis Libramont cet été?

Libramont, non. Je suis parti parce que je voulais du temps de jeu. Ce que j’ai trouvé à Vaux-Noville puisque je n’ai pas encore raté une minute dans ce championnat. En revanche, si je pouvais revenir deux ans en arrière, je serais peut-être resté à Longlier. J’y retourne d’ailleurs souvent car j’y ai gardé beaucoup de copains.

Vous êtes étonné de les voir à la 2e place?

Pas vraiment, non. Aurélien Huberty a posé de solides bases et Damien Tucci travaille dans la continuité. Il y a, depuis le départ, une réelle volonté de produire du jeu.

À Longlier, qui sont les jeunes qui ont le plus de potentiel, selon vous?

Quentin Fourny, derrière, c’est du solide. Il tient déjà la baraque à 21 ans. Un garçon comme Willy Bihina risque aussi de susciter des convoitises dans les prochains mois.

Vaux-Noville est 7e après six journées et qualifié pour les quarts de finale de la Coupe. Pas si mal pour une équipe que certains condamnaient avant la saison!

C’est vrai que si on retire le partage à Florenville, on réalise un bon début de saison. Notre force, c’est le mental. Il n’y a pas de vedette chez nous, tout le monde joue pour l’équipe.