Blaise, Picard, Leyder, ils vont remettre le couvert
Ils sont les doyens de la P1. Et, à 40 ans ou plus, ont déjà inévitablement pensé au moment où ils raccrocheront les crampons.
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Publié le 16-01-2021 à 06h00
Cette phase durant laquelle le football tourne au ralenti aurait pu précipiter la fin de leur carrière sur les rectangles verts. Il n’en sera rien pourtant. Michaël Leyder, Guy Blaise et Michaël Picard, la quarantaine bien sonnée, assurent qu’ils repartiront pour un petit tour au moins, lorsque le foot aura repris ses droits. Avant tout parce qu’ils n’ont guère envie de tirer leur révérence au bout d’une saison avortée.
Guy Blaise, qui a célébré son passage dans la quarantaine en décembre, le confirme. «Je n'ai pas envie d'arrêter là-dessus, lance-t-il. Si j'étais confronté à des soucis physiques ou d'organisation, ce serait différent, mais là, ce n'est pas le cas.»
L'ancien capitaine de l'Excelsior Virton avoue qu'il aura besoin d'une bonne préparation à l'aube de la prochaine campagne. «Pour l'heure, j'entraîne une équipe de gamins, précise-t-il, mais c'est ma seule activité physique. Aller courir seul en fin de journée, quand il fait déjà noir, c'est compliqué. Et ça l'est encore plus quand il n'y a pas d'objectif précis au bout.»
Même son de cloche chez son ex-équipier virtonais Michaël Leyder. Le portier d'Ethe avait annoncé, l'été dernier, qu'il s'agira peut-être de son dernier exercice. «Mais après quatre matches en six mois, c'est difficile de se sentir plus usé qu'avant, sourit-il. C'est sûr qu'en pleine période hivernale, le foot ne me manque pas trop, mais quand le beau temps revient, c'est différent. Je compte bien repartir pour un an; je préfère m'arrêter au terme d'une saison complète.»
«Ça m’emmerderait de finir sur une telle note»
Doyen de la P1 à 42 ans, le Novillois Michaël Picard n'envisage pas de raccrocher non plus. «Franchement, ça m'emmerderait de finir sur une telle note. Cela va faire deux saisons de suite qui se terminent en eau de boudin, maugrée-t-il. Dans ma tête, c'est plutôt clair que je vais continuer encore au moins un an. Le vélo ou le jogging, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, donc je n'envisage pas de m'orienter vers un de ces sports parce que la pratique du foot est impossible pour l'heure. Le tennis, je pourrais, mais c'est difficile d'en faire aussi. Je cours un peu pour garder la forme, mais sans plus. Sans réel objectif, la motivation n'y est guère. Lorsqu'on pourra reprendre, une bonne préparation sera dès lors nécessaire.»