Le Bertrix 2.0 a convaincu tout le monde
Avec ses renforts, Bertrix est allé prendre trois points chez une équipe de Richelle qui n’avait plus perdu depuis le 11 novembre. Richelle - Bertrix : 0 - 2
Publié le 26-02-2018 à 06h00
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Trois points, une clean-sheet et un gros bloc équipe.
Pour sa première sortie avec ses renforts du mercato, Bertrix a proposé un visage très convaincant ce dimanche après-midi à Richelle.
Dans le onze de base, une surprise, l'absence de Robin Bellanger. Relégué sur le banc, le Français a vu Mao prendre place à côté de Nsingi dans l'axe de la défense. «Leonel m'avait bien plu à ce poste contre Tilleur. De plus, il s'entend bien avec Brandon Nsingi, dit Cédric Guillaumin. Les deux forment un bon duo et ils communiquent bien entre eux.»
Sur les côtés, on retrouvait Ben Bournane à droite et… Merino à gauche. Dans le milieu, Fondaire et Nzita assuraient le rôle d’aspirateur devant la défense tandis que Vandermaelen, qui n’avait plus pris place sur la feuille de match depuis la venue d’Herstal le 2 décembre, jouait un cran plus haut.
Bien organisé, Bertrix a bien commencé la rencontre avec un pressing haut et plusieurs ballons dans le dos de la défense. Mais un peu trop imprécis, les hommes de Guillaumin n'auront jamais véritablement inquiété Gérard. Dans l'autre sens, Murcia, qui a assuré entre les perches, n'avait pas non plus eu grand-chose à faire durant les quarante-cinq premières minutes. «Nous avons perdu trop de bêtes ballons, estime Benoît Waucomont. Il s'agissait d'une petite première période. Nous devions proposer plus pour faire la différence. Mais Bertrix n'était pas dangereux en première période.»
La blessure de Nzita, le tournant du match
Une minute après la reprise, Nzita se blesse. Warlomont entre alors au jeu. Sur un de ses premiers ballons exploitables, l'ancien joueur de Virton envoie une prune dans la lucarne pour ouvrir le score. Dans la foulée, Ndiaye tue le match en convertissant un penalty. Réduit à dix, Richelle n'abdiquera pas, mais ne parviendra jamais à revenir. Dans le final, Bertrix aurait même pu alourdir l'addition, mais Akan, Ndiaye et Warlomont se sont heurtés à un très bon Jean-Philippe Gérard. Grâce à cette victoire, Bertrix revient à la hauteur d'Habay au classement général. «Il ne faut pas commencer à s'enflammer. Tout le monde doit rester humble. Nous avons gagné une finale, mais il nous en reste dix, poursuit Cédric Guillaumin. Je suis évidemment satisfait de la prestation. Le travail porte ses fruits. En première période, dans les transitions, nous étions supérieurs à Richelle, mais nous avons des difficultés à nous projeter vers l'avant. L'ouverture du score a donné confiance à tout le monde. Le seul petit bémol, c'est le fait de ne pas avoir tué le match. Mais bon, j'ai un groupe jeune. Je regardais encore les dates de naissance dans le but. À l'exception de Quentin Vandermaelen, je n'ai personne qui est né avant 1990.»