«Battre l'Areler? Ce n’est ni un exploit ni inattendu»

Quel match! Cela fait plaisir de jouer comme cela et contre un gros morceau. Nous n’avons cependant pas volé notre succès car toute l’équipe a sorti une grosse prestation. Certains parleront d’exploit, d’autres diront que les joueurs arlonais avaient la tête dans leur demi-finale grand-ducale. Toutefois, vendredi, c’était en P1 qu’il fallait être présent et c’est une équipe complète que l’on a battue par notre esprit d’équipe et notre envie. Les spectateurs ne se sont pas ennuyés. Et une mention spéciale à notre gardien, Gérouville, qui a réalisé une grosse prestation.

Sentiez-vous que cet exploit était possible? Y avait-il des signes précurseurs?

Non, nous avons présenté notre noyau normal, au complet, et des joueurs étaient même laissés au repos. Pour moi, ce n’est ni un exploit, ni inattendu. C’est juste le fruit de nos efforts. On prend vraiment match par match en ayant en tête l’envie de gagner, mais aussi de s’amuser. Vendredi, c’était un très beau match des deux équipes avec le succès à l’arrivée. Cela nous fait vraiment plaisir de les battre, d’autant qu’on y a ajouté la manière.

Un fût en vue

Vous voilà à présent proches du podium. Est-ce que cela peut devenir un objectif pour vous?

Nous sommes en effet troisièmes à égalité, mais nous avons un match d’avance. Notre objectif était le top 5. Toutefois, si on peut faire le top 3, on ne va pas s’en plaindre. Je pense que ma promesse auprès du groupe le fait avancer positivement. En gros, si on se retrouve dans les cinq premiers, je leur offre un fût.

Que manque-t-il pour regarder plus haut?

Comme la majorité des équipes, du temps et ses finances. La montée n’est clairement pas un objectif pour nous. On laisse cela aux autres. Mais le haut du tableau en P1 est déjà très valorisant pour moi et surtout pour tout le groupe. Ce groupe, c’est notre force. On a la chance de bien s’entendre tant sur qu’en dehors du terrain. C’est aussi cela qui fait notre force. On fait ce que l’on peut pour gagner la première, la deuxième, mais aussi la troisième mi-temps, tous ensemble. On a aussi la chance de pouvoir compter sur mes parents et des joueurs qui viennent s’asseoir sur le banc pour diriger l’équipe sans jouer. En plus de cela, nous avons un noyau étendu qui nous permet de tourner. Un ensemble qui peut expliquer nos bons résultats actuels.