Barbier flingue Fries et Arthur Poncelet
Après le match de samedi, Alain Barbier a remis sa démission à Libramont. Le comité l'a laissé en suspens.
Publié le 26-11-2012 à 11h27
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Alain Barbier, vous avez présenté votre démission samedi. Pourquoi ?
Surtout dans l’espoir de faire réagir le groupe. Je l’ai dit au président: si je crée un électrochoc et une réaction en présentant ma démission, je suis prêt à laisser ma place. Mais le président n’a pas voulu. Ce soir, nous allons tous nous retrouver, président, joueurs, staff, et nous allons voir si le groupe est toujours derrière moi. Le président souhaite continuer avec moi, mais il faut voir quelle sera la réaction du groupe.
Pensez-vous être encore suivi par les joueurs ?
Je ne saurais pas répondre à la question avant de les avoir rencontrés. Si je me base sur la prestation de samedi, je serais tenté de répondre non. Mais d’un autre côté, la grosse majorité du noyau m’a contacté pour me dire qu’une démission n’était pas une solution. Maintenant, je préférerais qu’ils le montrent sur le terrain plutôt que de me le dire de vive voix ou par téléphone.
Pourtant, samedi, certains ont donné l’impression de vous « saboter ». Fries notamment a réalisé une rentrée catastrophique.
Tout à fait. Et j’irai même plus loin en pointant également Arthur Poncelet. Il s’agit d’ailleurs de la raison qui m’a poussé à les mettre sur le banc pour débuter. En même temps, avoir une telle attitude ne les avantage pas. S’ils continuent comme cela, même avec un autre entraîneur, cela n’ira pas non plus. Qui voudra d’eux la saison prochaine ? Jonathan Fries est en fin de carrière, prester comme il l’a fait ce samedi ne lui donne pas une bonne publicité. Pourtant, ce sont deux joueurs qui ont énormément de qualités.
La suite de cet interview dans l’Avenir de ce mardi