« Pas mon style de laisser tomber »
Des entraînements de moins en moins suivis, une victoire en huit matches : le début de la fin pour le RAF? Bernard Wégria calme le jeu.
Publié le 17-11-2012 à 07h00
:format(jpg):fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XQYR2ET4AJFKRL4PFNFPSG25WY.jpg)
Bernard Wégria, vous avez rapidement quitté le vestiaire de Marloie samedi dernier après la défaite 3-0. Pourquoi ?
Tout d’abord, il faut savoir que j’étais malade. Il était convenu que je quitte Marloie une fois le match terminé. À la base, je ne devais même pas m’y rendre. Il ne faut pas faire attention à tout ce que certains racontent.
Mais, la prestation de votre équipe ne vous a pas fait plaisir ?
La manière dont nous avons évolué ne m’a pas convaincu, j’avoue. Dommage car nous laissons filer des points précieux dans un match très important.
Patrice Noël, votre délégué, parlait d’un problème de présence aux entraînements. Vous confirmez ?
Il ne s’agit pas d’une première à Florenville. Certains joueurs étudient, d’autres travaillent. Je ne vais tout de même pas vérifier leurs excuses. Si des éléments ne veulent pas venir s’entraîner, ils se pénalisent eux-mêmes car tout le monde a besoin de travailler. Maintenant, je reconnais que ne pas pouvoir travailler les automatismes demeure frustrant. Mais j’imagine que Florenville n’est pas le seul club de la province dans cette situation.
Certains disent que le maintien devient mission impossible. D’autres parlent même de votre départ.
(Il coupe). Laisser tomber un club n’est pas dans mes habitudes. Voir les commentaires de certains dans la presse ou sur internet me fait bien rire. Je rappelle que les grands connaisseurs du football provincial nous voyaient occuper les dernières places. Qui aurait dit que nous totaliserions 18 points à ce moment de la saison ? Maintenant, oui, le maintien va être difficile. Mais pas seulement pour Florenville, toutes les équipes de la série ou presque sont dans le même cas.
Par rapport à l’an dernier, Florenville est l’équipe de P1 qui a le plus progressé au niveau comptable (NDLR: +8).
Les statistiques ne m’intéressent pas car d’une année à l’autre, tout est différent. Mais il s’agit bien d’une preuve de notre évolution. Maintenant, comme je l’ai dit aux joueurs, il ne faut pas se croire arrivés. Au contraire, nous devons remettre l’ouvrage sur le métier.
Dimanche, vous hébergez Longlier. Un gros morceau ?
Aucun match n’est facile. Regardez les résultats, des surprises arrivent toutes les semaines. Longlier domine la P1, mais je n’ai pas de problèmes à être battu tant que mes joueurs font le maximum.¦