« Joachim pouvait gagner un match à lui seul »
«Champlon est un super club!» Le ton est donné. Burim Mustafaj, milieu défensif de Marloie, se réjouit de revenir à Champlon pour la seconde fois. Lui qui a foulé cette pelouse durant deux saisons sous la vareuse des Rossoneri. «J’ai effectivement évolué à Champlon en scolaires, se rappelle le Marlovanais. Deux magnifiques saisons où nous avons terminé deux fois sur la seconde marche du podium. Nous sommes même parvenus jusqu’en finale de la Coupe Jules Bastin, face à Virton.»
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Publié le 17-11-2012 à 07h00
Et d'ajouter avec humour: «Le match s'est joué à la séance de penalties et il a fallu attendre le dixième tir champlonais pour que Grégory Renson, notre gardien de l'époque, expédie le ballon dix mètres au-dessus du cadre!»
Le rugueux récupérateur décide ensuite de rentrer au bercail, à Marloie, pour des raisons de facilité. Deux petites saisons seulement en Rouge et Noir, mais une kyrielle de souvenirs impérissables que Burim Mustafaj entretient régulièrement avec ses coéquipiers de l'époque. «J'ai conservé de très bons rapports avec certains joueurs, explique le puissant médian. Gilles Leclère, Aurélien Wuidar ou encore Maximilien François et Joaquim Valentin. Ce sont des copains que j'ai le plaisir de voir assez souvent.»
Si l'avant-dernier cité purgera sa suspension ce week-end, le dernier risque quant à lui de croiser la route de son ex-partenaire à plus d'une reprise. Âmes sensibles, s'abstenir! Deux joueurs d'un engagement à toute épreuve, recherchant constamment le duel physique… Gageons qu'aucun ne retirera la semelle. Deux hommes qui se respectent néanmoins beaucoup. «Jo, c'est quelqu'un de formidable, répète Burim. Tant humainement que footballistiquement. En scolaires, il pouvait gagner un match à lui seul! Maintenant, il a reculé sur l'échiquier. En tout cas, j'ai vraiment hâte de retrouver les dirigeants, les supporters, les joueurs. Les retrouver tous et… les battre!»