Rémi Cara, parti sur les traces de son frère

C’est une course que j’apprécie particulièrement, d’autant que l’ambiance y est à chaque fois excellente. Et avec ce troisième succès, je ne peux être que content. J’ai remporté la course du Kids Roc qui comptait huit kilomètres.

Une course difficile ?

Oui, surtout en présence du champion d’Italie et d’autres coureurs qui étaient aussi au championnat d’Europe. J’ai pris un départ rapide et je me suis mis dans la roue de certains pour ne pas faire trop d’efforts. Nous sommes ensuite partis à deux avec le champion d’Italie. Avant le dernier tournant, j’ai dépassé mon adversaire et j’ai tenu dans la dernière ligne droite.

Le Kids, c’est la course la plus dure de la saison ?

Oui, il y a 8 kilomètres à faire à fond et il faut tenir sans craquer. Je pense que nous avons mis entre 17 et 18 minutes. Une excellente moyenne donc. Le terrain est plat et la puissance est donc importante.

La puissance, c’est votre force ?

Je crois que je suis assez complet avec une bonne maîtrise technique. Je crois que je peux encore progresser au niveau de la puissance justement.

De quelle manière ?

Comme je vais passer des aspirants 14 ans aux débutants, les courses vont être plus longues et je vais devoir adapter mon entraînement avec Éric Pondant. Ses entraînements sont vraiment intéressants et m’ont permis de bien progresser cette année.

C’est votre meilleure saison ?

Oui, j’ai perdu du poids en début de saison et j’ai signé plusieurs succès (classement général du Kids Trophy) ou encore un top 20 au championnat d’Europe pour les jeunes et la 4e place au championnat de Belgique. Je suis vraiment content.

Le changement de catégorie ne vous fait pas peur ?

Non, il faut passer par là. Je suis bien conscient que je ne vais pas gagner des courses directement. J’aurai besoin d’un temps d’adaptation, mais j’ai envie d’y être. Je sais déjà que je ferai quelques courses de Coupe de France. Je veux aussi essayer de rester dans la sélection FCWB pour faire les meilleures courses.

Vous pouvez aussi compter sur les précieux conseils de votre frère Boris ?

Oui, j’ai de la chance. Il est toujours là quand j’ai besoin de quelque chose sur une course et on essaye de reconnaitre le circuit ensemble. Il me donne les bonnes trajectoires et des conseils tactiques pendant la course.

Après un mois d’arrêt, vous avez déjà débuté la préparation ?

D’ici deux à trois semaines, il sera temps de remonter sur le vélo. Nous allons reprendre calmement pour être prêt en février-mars pour le début de saison. Je suis impatient.