Joueur, adjoint puis T1 à La Forge
Joël Roberty a joué une saison au Lorrain. « Je quittais Dochamps en P2 pour un club promotionnaire, dit-il. J’avais 19 ans. C’était l’époque des Étienne Bossicart, Dominique Lapeyre, Yves Divoy ou du Britannique David Wynn. J’effectuais les déplacements avec Georges Spoiden, Pol Leemans et le regretté Patrick Mauléon. Je n’ai joué que quelques matches, mais ce fut une année précieuse dans mon apprentissage.»
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Publié le 16-11-2012 à 07h00
Mormont, par contre, deviendra un des ports d’attache du Manhaydois. Il y passera trois séjours comme joueur, avant de devenir l’adjoint de Roger-Pierre Neuville, et puis surtout l’entraîneur principal durant plus de six années consécutives, avec le titre de P1 à la clef. Manhay, Bérismenil, Gouvy, Soy, même le Grand-duché l’ont aussi accueilli comme joueur et Vaux-Noville lui a donné une première fois sa chance comme T1.
« Moi, un mercenaire? Non, car la plupart des autres gagnaient quatre fois plus que moi. Je me considère d'ailleurs comme un pur produit du Racing, insiste-t-il. J'y ai vécu de très beaux moments, comme le titre en P2. Je suis convaincu que Mormont reste un club d'avenir. Il a énormément progressé au cours des dix dernières années, notamment grâce à Roger-Pierre Neuville. Aujourd'hui, même si certaines choses me dérangent, ce club peut encore compter sur bon nombre de bénévoles; il se voit doter de nouvelles infrastructures (terrain synthétique) et peut croire en ses jeunes. Par contre, il est une chose qui n'a pas changé depuis le premier jour où j'ai mis le pied dans le vestiaire: la difficulté pour un extérieur d'être intégré.»
Sur le plan de la structure proprement dite, Joël Roberty accorde toutefois un avantage certain au club arlonais: « Même s'il est clair qu'un jour ou l'autre se posera la question délicate de l'après-Yves Lemaire, souligne-t-il. En attendant, sur le plan de la formation par exemple, le FCJLA reste largement devant. Là-bas, il n'est nullement besoin d'expliquer que l'on se contente d'eau à l'entraînement. Cela coule de source», insiste Joël Roberty.
F. C.