Futsal : pas simple de nouer les deux bouts

Freddy Merlot, la situation de Dolhain vous surprend-elle ?

Pas du tout. Pour avoir discuté longuement en championnat et encore récemment au téléphone avec Alain Bartholomé, ce dernier m’a paru bien seul et bien trop naïf, ou généreux, pour arriver à s’en sortir. Certes, il a réalisé son rêve de rejoindre la D1, mais à quel prix ? Je préfère ne pas citer les montants qu’il a investis et qu’il m’a dévoilés lors de notre dernier entretien, mais c’est de la pure folie ! Toutefois, et ne fût-ce que pour tout son investissement, j’espère qu’il arrivera à présenter une équipe en D1.

Pensez-vous qu’on peut rêver d’une équipe de D1 dans la province ?

C’est bien entendu toujours réalisable, il « suffit » de trouver l’argent d’un mécène, mais franchement, ça ne court pas (ou plus) les rues. À l’Union, on n’est pas prêt pour cela. Sportivement non plus. Et quand je vois les bâtons dans les roues mis par les clubs de prairie qui préfère que les joueurs fassent la fête jusqu’à pas d’heure que d’aller jouer en salle. Sans parler des interdictions, même en 3e provinciale, d’évoluer en salle, sans quoi pas de match et donc pas de primes.

Retrouvez l'interview complète de Freddy Merlot ainsi que celle de Filipe Costa, joueur des Players Sud Differdange dans L'Avenir Luxembourg de ce 25août, sur iPad ou en format PDF

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