Sainte-Ode : Quatre éoliennes plus puissantes en 2017
Le premier parc éolien de Sainte-Ode, qui compte six éoliennes, pourrait être revu l’an prochain avec quatre mâts plus puissants.
Publié le 21-04-2016 à 06h00
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Les éoliennes sont des acteurs du paysage de Sainte-Ode depuis près de quinze ans. La commune s’enorgueillait d’être à ce moment la première à accueillir un parc éolien en Wallonie. Après les six premiers mâts en 1999, une deuxième phase installe huit autres éoliennes cinq ans plus tard. Personne n’a oublié le concert de Machiavel et le feu d’artifice. Et tous les usagers de la N4 ne peuvent passer à côté.
Toutefois, la donne et la manière d’appréhender les éoliennes ont bien changé depuis lors. Les contestations sont légion quand il est décidé d’installer un parc éolien.
À l’approche de la vingtaine d’années d’existence, la société la Renewable Power Company (RPC) du Luxembourgeois Claude Boever a décidé de renouveler son parc éolien en installant plutôt quatre éoliennes plus puissantes que de maintenir le six originels.
Ce nouveau dossier en est à sa première phase: la présentation au public qui se tiendra ce jeudi 21 avril au Borsalino à Lavacherie. Un toute boîte a d’ailleurs invité les riverains il y a plus d’un mois, des riverains qui ne voient pas d’un bon œil le changement d’implantation et la manière de procéder. Ils considèrent que le premier va entraîner des soucis de luminosité et que le dossier n’est pas présenté en toute transparence, pointant notamment une collusion entre le promoteur et les instances communales.
Le bourgmestre Jacques Pierre réfute ces propos. «Sainte-Ode peut être fier d'être le premier parc éolien, lance-t-il. Je suis tout à fait favorable au nouveau projet car les précédentes éoliennes n'ont jamais causé de problème. Pourquoi les nouvelles en causeraient-elles? Cela peut toutefois déranger les propriétaires de terrain qui n'accueilleront plus de mâts et donc le loyer annuel inhérent. Par ailleurs, nous pouvons compter sur un promoteur qui joue le jeu. Il soutient notamment les associations à raison de 30 000€ par an. La taxe sur les éoliennes apporte également plus de 100 000€ par an dans les caisses communales. Ce sont deux rentrées non négligeables pour la commune. Elles sont donc totalement positives pour le bien commun.»
Si les différentes étapes du dossier s’avèrent positives, les nouvelles éoliennes pourraient être érigées dès l’année prochaine. Mais certains riverains ne l’entendent pas de cette oreille.