Saint-Léger : les riverains de la rue de la Demoiselle au Conseil d'Etat
Contre l’implantation d’une résidence, les citoyens de la rue de la Demoiselle à Saint-Léger vont introduire un recours au conseil d’état.
Publié le 09-06-2022 à 06h00
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Le collectif des riverains de la rue de la Demoiselle à Saint-Léger va introduire un recours au Conseil d’Etat contre un permis de bâtir délivré à FPP Office, SPRL de Wolkrange (Messancy) pour la construction d’un immeuble comprenant cinq appartements. Il a mandaté un bureau d’avocats.
Vincianne Gigi en a fait écho lors de la séance de la dernière séance de conseil communal
" Ce n’est pas un scoop " dit la conseillère de la minorité.
Sans observation dans le délai légal de 35 jours par l’urbanisme, le collège communal fort de "l’avis réputé favorable" a octroyé, en date du 25 avril 2022, le permis d’urbanisme sollicité. Le dossier n’est pas neuf. Il fait d’ailleurs suite à une ancienne demande de permis pour un immeuble de plus grande importance prévoyant un immeuble de six appartements avec des volumétries dépassant considérablement les immeubles existants.
La rue de la Demoiselle est une voie sans issue dans laquelle après quelques maisons contiguës, une douzaine de riverains sont paisiblement installés dans des maisons individuelles. Les plaignants invoquent des problèmes de rue inadaptée, de parking, de circulation, d’évacuation d’eaux, de tranquillité des lieux.
Un premier avis défavorable de l’urbanisme
Pour le nouveau dossier, le collège avait émis des contraintes importantes en matière de végétalisation et de parkings notamment.
Pour le premier dossier, l’urbanisme avait émis un avis défavorable en date du 22 novembre 2021 considérant que " le projet devait se limiter à 3 ou 4 logements maximum ".
C’est fort de cet avis que les riverains ont décidé d’introduire un recours.
" On va augmenter de 72% la population de la rue, notre pétition a rassemblé les signatures de tout le monde dans la rue, il n’y a aucune écoute de la part du collège nous signifiant que les réclamations sont recevables mais non fondées " insiste Jean-Claude Simon, l’un des signataires.
Le bourgmestre Alain Rongvaux a déjà fait état d’une pression immobilière importante dans la commune, avec une offre insuffisante de terrains à bâtir et de logements.
" Ce n’est pas cinq au lieu de quatre logements qui font la différence dans ce projet. Je leur souhaite bonne chance " a-t-il simplement répondu à l’intervention de la conseillère.