Dix jeunes s’évadent de la prison de Saint-Hubert: un hélico, un drone et un chien pisteur à leur recherche

Dix jeunes gens en séjour illégal qui avaient été emprisonnés au centre de détention de Saint-Hubert se sont fait la belle jeudi soir. Ils étaient détenus pour des faits de stups. Un drone, un hélico, un chien pisteur, des policiers en renfort des zones de police voisines ainsi que le DNF sont en train de quadriller les forêts.

Ph. C.
 Les faits ont été commis à la prison de Saint-Hubert par l’ancien comptable entre 2016 et 2020.
La prison de Saint-Hubert ©ÉdA – 60183727286 

Les dix jeunes gens détenus pour des faits de stupéfiants, et qui sont aussi en séjour illégal, ont découpé la clôture du centre de détention de Saint-Hubert pour s’évader. Immédiatement, l’alerte a été donnée et les fuyards n’ont pas pu aller bien loin. La police suppose qu’ils se cachent dans les forêts autour de Saint-Hubert. « Ils ne sont pas dangereux pour la population », nous explique le commissaire divisionnaire Vincent Léonard qui dirige les opérations depuis le commissariat de Bertrix avec son collègue Hervé Leclerc.

La police avait diffusé un avis de recherche via FaceBook en fin d’après-midi, enjoignant toute personne témoin d’agissements suspects de prévenir le commissariat le plus proche au plus vite.

Une dizaine d’équipes de la zone Semois et Lesse ainsi que de Gaume et de Centre-Ardenne sont toujours actuellement à pied d’œuvre. Les forces de l’ordre sont aidées par un hélico, le drone de la zone de police de Gaume, et un chien pisteur. « Le drone et l’hélico sont équipés de caméras thermiques, mais ils n’ont pour l’instant repéré que du gibier », explique encore le commissaire Léonard. Le périmètre de recherche est vaste et nous sommes aidés aussi par les agents du DNF. Ce n’est pas facile de repérer les fuyards qui peuvent se mettre sous le couvert de conifères. », précise-t-il encore.

Les recherches se poursuivront tard dans la soirée. Les policiers espèrent qu’avec la venue de la nuit et du froid, les gaillards décident de revenir penauds au centre de détention.

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